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La lettre de gestion
Mai 2023
06 juin 2023
Le mois de mai aura été contrasté pour les indices actions. Ces derniers ont progressé aux États-Unis (S&P 500 NR +0.6%) et se sont repliés en Europe (MSCI Europe NR -2.5%). Depuis fin janvier, la tendance est clairement celle d’une consolidation horizontale avec assez peu d’amplitude. La macro a pesé en début de mois avec des chiffres d’inflation décevants et des enquêtes de conjoncture en dessous des attentes. À l’inverse, les fondamentaux microéconomiques continuent de surprendre à la hausse alors que vient de s’achever la période des publications trimestrielles. Le momentum de révision des bénéfices renoue dans ce contexte avec une tendance haussière qui avait été ponctuellement éclipsée par les déboires bancaires en mars et avril.
Les craintes d’un ralentissement prononcé de l’économie, la persistance de l’inflation aux États-Unis et les difficiles négociations sur le relèvement du plafond de la dette américaine ont donc pesé sur les marchés européens qui finissent mai en territoire négatif. Seul le secteur technologique affiche une performance positive, tiré par les semi-conducteurs, bien représentés dans nos portefeuilles, qui ont bondi à la suite des résultats de Nvidia et des perspectives liées à l’essor de l’intelligence artificielle. À l’inverse le secteur de l’énergie a fortement corrigé, les cours du Brent retrouvant un plus bas depuis décembre 2021. Les performances ont également été influencées par les annonces de résultats trimestriels, qui furent bons, mais toujours avec une asymétrie notable entre la violence des corrections engendrées par les déceptions et les hausses timides sur les titres qui publient au-delà des attentes. 77% des sociétés de Digital Stars Europe qui ont fait paraitre leurs résultats trimestriels ont vu leurs profits estimés 2023 revus à la hausse, contre 64% pour le MSCI Europe, montrant la capacité de notre stratégie à sélectionner des titres qui surprennent positivement. Dans cet environnement baissier, les fonds Digital Stars ont bien résisté et finissent proches de leurs indices. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -2.2% contre -2.5% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine mai à -2.4% contre -2.3% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -3.9% contre -2.5% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en mai ont été diversifiés, sélectionnant des actions dans les secteurs de la technologie, des biens de consommation discrétionnaire et du transport aérien mais également dans des secteurs non-cycliques (santé et alimentaire). Les valeurs sortantes sont principalement cycliques : énergie, industrielles et quelques banques. Le profil du fonds devient ainsi un peu plus défensif, et s’ajuste au ralentissement économique. La surpondération des valeurs bancaires est abaissée à 5.9% dans Digital Stars Europe, celle de l’énergie à 1.4%. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, la technologie et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, l’alimentaire et les services aux collectivités. L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 15.1% devant l’Allemagne (14.9%) et le Royaume-Uni à 13.8%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -2.3% en mai, juste devant le MSCI Europe Small Cap NR à -2.6%. Les belles progressions de certains titres industriels et des valeurs grecques ont permis au fonds de compenser la mauvaise performance du transport d’énergie.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des secteurs de la consommation cyclique et non-cyclique, de la santé et de la technologie. Les ventes ont principalement concerné la banque, les matériaux (cuivre), ainsi que les médias et l’énergie.
Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire et l’énergie, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier et la pharmacie.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) pèse 17.4%, devant l’Italie (pays le plus surpondéré) à 16.0%, et l’Allemagne à 12.9%.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -0.6% en mai, contre +0.6% pour le MSCI USA NR et -1.8% pour le MSCI USA Small Cap NR. La sous-performance du mois provient du secteur de la distribution, dont la bonne performance dans l’indice n’est qu’un trompe-l’œil dû à Amazon qui est quasiment la seule valeur positive, mais dont le poids écrase les autres.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a vu l’entrée de titres de secteurs variés, mais a favorisé en particulier les matériaux. Les ventes ont principalement concerné la finance et la santé, ainsi que l’énergie et l’immobilier.
Le fonds présente toujours une forte surpondération dans l’industrie. La sous-pondération dans les médias demeure la plus importante, suivie par la pharma.
Une gestion innovante qui fait ses preuves depuis plus de 20 ans… – H24
10 mai 2023
- Pouvez-vous nous présenter brièvement la société Chahine Capital ?
- Quel est le savoir-faire de Chahine Capital et en quoi est-il différenciant ?
- Qu’en est-il de l’ESG ?
Découvrez l’interview de Vincent Colin, Responsable des Partenariats et Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital.
La lettre de gestion
Avril 2023
05 mai 2023
Les indices actions se sont bien repris en avril (MSCI Europe NR +2.5%, MSCI USA NR +1.2%). Les bons résultats trimestriels des entreprises ont rassuré. Pourtant, après une amélioration significative depuis septembre 2022, les récentes publications macro ont été médiocres dans les pays développés, ce qui renforce la probabilité d’un scénario récessionniste pour les mois à venir. Les déboires bancaires ont par ailleurs ravivé les craintes systémiques et ont conduit les investisseurs à s’intéresser à des valeurs défensives au bilan solide, tout en réévaluant à la baisse leurs anticipations de hausse de taux par les banques centrales. Les taux longs ont ainsi baissé de près de 50 points de base des 2 côtés de l’Atlantique depuis début mars, ce qui soutient également en relatif les titres de Visibilité/Qualité souvent qualifiés de « proxy bonds » (« Quasi-obligations »).
Ces craintes d’un ralentissement prononcé de l’économie ont conduit en avril à une nette surperformance des secteurs défensifs et une sous-performance des valeurs cycliques. Ainsi le biais cyclique des fonds Digital Stars et leur sous-pondération dans les méga-capitalisations défensives ont impacté négativement les performances. On note toutefois un rebond sur les valeurs bancaires après leurs chutes du mois de mars. Les performances ont également été influencées en fin de mois par les annonces de résultats trimestriels, mais avec une asymétrie notable entre la violence des corrections engendrées par les déceptions (notamment sur les semi-conducteurs), et les hausses timides sur les titres surprenant positivement. À fin avril, 26% des valeurs de Digital Stars Europe avaient publié, et 72% de ces sociétés avaient vu leurs profits estimés 2023 revus à la hausse. Le rythme des annonces de résultats va s’intensifier ces prochaines semaines, ce qui devrait permettre de refocaliser l’attention des investisseurs sur les fondamentaux des entreprises et pourrait être plus favorable à notre stratégie. Dans cet environnement difficile, Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -0.6% contre 2.5% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine avril à -0.4% contre 2.2% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé 0.5% contre 1.5% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en avril ont été diversifiés, sélectionnant des actions dans les secteurs de l’industrie, de la consommation discrétionnaire et de la technologie, mais également dans des secteurs non-cycliques (santé, télécoms, « utilities »). Les valeurs sortantes sont principalement cycliques : énergie, matières premières et banques. Le profil du fonds devient ainsi un peu plus défensif, et s’ajuste au ralentissement économique. La surpondération des valeurs bancaires est abaissée à 6.2% dans Digital Stars Europe, celle de l’énergie à 2.9%. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, les industrielles, la technologie et l’énergie. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, l’alimentaire et les services aux collectivités. L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 16.4% devant l’Allemagne (15.1%) et le Royaume-Uni à 12.5%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -1.0% en avril, contre +1.6% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Le rebond des financières et les bonnes publications sur certains titres n’ont pas suffi à contrer la mauvaise performance de nos valeurs technologiques.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement de la distribution spécialisée, sur la technologie, ainsi que sur l’énergie et les matériaux. Les ventes ont principalement concerné l’industrie et la finance, ainsi que la santé et la consommation de base.
Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire et l’énergie, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier et la pharmacie.
L’Italie (pays le plus surpondéré) pèse 17.9%, devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 16.2%, et l’Allemagne à 12.5%.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -2.8% en avril, contre +1.2% pour le MSCI USA NR et -1.4% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le fonds a été affecté par ses valeurs technologiques et son exposition aux banques régionales. Les sociétés Inter Parfums et e.l.f. Beauty ont continué leur remarquable parcours haussier en avril.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a favorisé l’entrée de titres dans les secteurs de la technologie, de l’équipement de santé et de l’immobilier. Les ventes ont principalement concerné les banques, ainsi que l’énergie.
Le fonds présente toujours une forte surpondération dans l’industrie, et a fortement réduit sa surexposition bancaire. La sous-pondération dans les médias demeure la plus importante.
Vers un marché actions moins directionnel et plus sélectif – Profession CGP
25 avril 2023
Après un fort rebond en début d’année, les prochains mois devraient être favorables à la génération d’alpha dans un marché qui a gagné en visibilité.
Le démarrage annuel du marché actions Europe a été très spectaculaire, avec une hausse de 8,5 % en seulement deux mois. Mais ça, c’était il y a un mois, avant que les déboires de la banque américaine SVB, puis de Credit suisse ne viennent provoquer une correction significative des indices, et notamment des valeurs bancaires. Cette correction met donc fin à la hausse quasi ininterrompue des indices depuis fin septembre 2022.
Marque-t-elle un retournement de tendance ou s’agit-il d’une simple consolidation, SVB servant de prétexte pour permettre à des indices « surachetés » de prendre une saine respiration ? C’est ce à quoi nous allons nous efforcer de répondre à travers le prisme des quatre piliers d’analyse de la méthode d’allocation d’actifs top-down de Chahine Capital.
Les banques centrales ont pris conscience de la ligne rouge à ne pas franchir – L’Agefi
24 avril 2023
Après la bonne performance de début d’année, il ne serait pas étonnant, dans les prochains mois, de voir des marchés moins directionnels.
Les marchés actions européens progressent fortement depuis le début de l’année (MSCI Europe +9,9%). Toutefois, les déboires du secteur bancaire ont ravivé en mars les craintes systémiques, et la volatilité est de retour.
Interview Stéphane Levy – Le Courrier Financier
18 avril 2023
Quel bilan pour le T1 2023 ? Comment le contexte macroéconomique a-t-il influencé votre gestion actions ? Quelles sont les perspectives de Chahine Capital pour l’année 2023 ?
Découvrez la vidéo de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital lors de la convention annuelle de l’Anacofi.
Point Macro – Avril 2023
12 avril 2023
La lettre de gestion
Mars 2023
07 avril 2023
Les déboires du secteur bancaire ont ravivé en mars les craintes systémiques. La volatilité est de retour et sort d’une longue léthargie. En parallèle, une puissante rotation au sein des segments stylistiques et sectoriels du marché s’est mise en place. La baisse brutale des taux longs, en raison des risques accrus de récession, fait aussi écho à un probable changement de pied des banques centrales dans la hausse des taux. Ces dernières connaissent désormais la ligne rouge à ne pas franchir dans le resserrement monétaire. Dans ce contexte, le segment Value, grand gagnant des 30 derniers mois, sous-performe nettement en mars en raison de sa forte exposition aux secteurs financiers. À l’inverse, le style Visibilité, qui réunit les titres défensifs, faiblement endettés et à « cash-flows » récurrents, que l’on qualifie parfois de « proxy-bonds », s’est très bien comporté, en absolu comme en relatif.
Après deux mois de hausse pour nos fonds qui bénéficiaient de surprises positives sur les titres annonçant leurs résultats, la situation a été plus compliquée en mars. L’effondrement de la Silicon Valley Bank, suivi de celui de Credit Suisse, a redistribué les cartes, avec un krach sur les valeurs bancaires et énergétiques. Notre exposition bancaire, notre biais cyclique et notre sous-pondération dans les méga-capitalisations défensives ont pesé. La rotation sectorielle a été si violente que, sans surprise, les fonds ont sous-performé et restitué la performance. Avec les mesures prises par la Réserve fédérale et le Département du Trésor ainsi que le rachat de Credit Suisse par UBS organisé par les autorités suisses, le marché s’est stabilisé, tout comme la performance relative des fonds. À noter qu’aucune décision discrétionnaire n’a été prise durant cette période. Notre solide expérience dans la gestion des fonds Digital Stars nous a appris que les décisions discrétionnaires, qui ne suivent pas le modèle, ne sont pas profitables. Il n’y a aucune raison de penser que cette fois-ci serait différente. Nous avons donc continué à appliquer strictement nos modèles, comme nous l’avons toujours fait lors des précédentes crises. L’aversion au risque diminuant, les investisseurs devraient de nouveau s’intéresser aux fondamentaux des entreprises et à leur flux de nouvelles, en particulier à l’approche de la période d’annonce des résultats du premier trimestre, période d’ordinaire favorable à notre stratégie.
Dans cet environnement difficile, Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -4.5% contre -0.1% pour le MSCI Europe NR et -4.1% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine mars à -3.6% contre 0.8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -2.4% contre +0.7% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en mars ont été diversifiés, sélectionnant des actions dans les secteurs de la technologie, de la consommation discrétionnaire, de la santé et de l’industrie. On note un retour des valeurs de croissance. Nous cessons d’introduire des financières, les tendances ayant été affectées par les turbulences bancaires ; certaines d’entre elles ont d’ailleurs été vendues. La surpondération des valeurs bancaires est ainsi passée de 8.9% à fin février à 6.9% dans Digital Stars Europe. Nous vendons également des valeurs de l’énergie et des matières premières. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, l’énergie, les industrielles et la technologie. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, l’alimentaire et les services aux collectivités. L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 16.3% devant l’Allemagne (15.5%) et le Royaume-Uni à 13.3%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -4.2% en mars, en ligne avec le MSCI Europe Small Cap NR à -4.1%. Les positions dans le transport de pétrole ainsi que la sous-pondération dans l’immobilier ont permis au fonds de compenser l’impact des banques.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement de la technologie, ainsi que sur la consommation discrétionnaire. Les ventes ont principalement concerné la finance, ainsi que les secteurs plus défensifs des services aux collectivités, de la santé et aussi de l’énergie.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire et l’énergie, ainsi que dans la banque, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier et la pharmacie.
L’Italie (pays le plus surpondéré) pèse maintenant 17.8%, devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 14.9%, et le Danemark à 12.4%.
Dans un marché américain polarisé et divergent, où le MSCI USA NR termine à +3.5% et le MSCI USA Small Cap NR à -4.3%, Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -3.7% en mars. L’exposition significative aux banques régionales a fortement impacté le fonds, ainsi que la sous-exposition aux méga-caps technologique, et la contre-performance de nos distributeurs et de nos para-pétrolières. La bonne tenue à nouveau d’Inter Parfums, d’e.l.f. Beauty et de nos valeurs santé n’aura pas suffi à compenser cette orientation contraire.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a été diversifiée du côté des entrants. Les ventes ont principalement concerné l’énergie et la consommation de base, ainsi que la consommation discrétionnaire.
Le fonds est toujours surpondéré dans la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans les médias et la pharmacie.
La gestion quantitative déchiffrée – Citywire
06 avril 2023
La gestion quantitative, quoique très moderne dans son approche, est ancienne et la place de Paris y est particulièrement active. Elle est en fort développement mais demeure pourtant méconnue par une majorité d’investisseurs.
L’histoire de la finance quantitative a été un long parcours au cours duquel les mathématiciens, physiciens, statisticiens, économistes et ceux que l’on appelle aujourd’hui les « Quants » ont poursuivi un objectif commun : gérer le risque des marchés financiers et/u se doter de modèles prédictifs, destinés à mesurer l’attractivité relative de chaque actif.
Découvrir l’intégralité de l’article rédigé par Stéphane Levy
Chahine Capital signataire de la Tribune du Forum pour l’Investissement Responsable
20 mars 2023
Chahine Capital est fière de faire partie des 46 signataires européens de l’écosystème financier de la nouvelle tribune « Say on climate » du Forum pour l’Investissement Responsable.
L’urgence climatique s’intensifie, et la responsabilité du secteur financier pour l’atténuer est majeure. En tant qu’investisseurs, nous avons un rôle crucial à jouer dans l’orientation rapide de l’économie mondiale vers un modèle plus sobre en ressources naturelles, plus juste socialement, et moins dévastateur pour l’environnement.
La lettre de gestion
Février 2023
07 mars 2023
Les indices actions européens se sont encore distingués en février (MSCI Europe NR +1.8%), ce qui n’est pas le cas des indices américains (MSCI USA NR -2.4%). Le redémarrage spectaculaire de la Chine après l’abandon soudain de la politique zéro covid, a un impact positif sur de nombreux « poids lourds » de la cote européenne. Par ailleurs, la hausse des taux a tendance à favoriser la zone géographique la plus « Value », c’est à dire l’Europe. L’amélioration du Momentum économique, liée à la réouverture chinoise, se reflète dans le consensus des économistes qui se redresse fortement. La croissance du PIB attendue en zone euro en 2023 est désormais de +0.4% contre -0.1% il y a seulement 2 mois. Même constat aux États-Unis, où la croissance attendue en 2023 est désormais de +0.7% contre +0.3% fin décembre.
Les fonds Digital poursuivent leur progression en février et surperforment leurs indices de référence. Les paris sectoriels ont contribué positivement, du fait de la surpondération sur l’énergie et sur les banques qui tirent parti de la hausse des taux. Les portefeuilles ont également bénéficié de surprises positives sur les titres annonçant leurs résultats. Ainsi 73% des valeurs de Digital Stars Europe ayant publié, ont vu leurs estimations de profits 2023 révisées à la hausse, contre seulement 46% pour les titres du MSCI Europe. La baisse de l’aversion au risque a permis une re-corrélation entre actualité des entreprises et performances, très favorable à nos stratégies. Les titres du fonds qui ont, du fait de leurs annonces, vu leurs perspectives 2023 s’améliorer ont en moyenne réalisé +15.7% en 2023 contre +2.2% uniquement pour ceux qui ont été révisés à la baisse. Dans cet environnement redevenu favorable, Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +3.8% contre +1.8% pour le MSCI Europe NR, et une performance 2023 de +9.2% contre +8.7%. Digital Stars Continental Europe Acc termine février à +3.9% contre +1.5% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +4.3% contre +1.6% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en février ont accentué le biais cyclique des fonds. Nous avons ainsi intégré des valeurs dans les secteurs financiers, matières premières, industriels et des biens de consommation discrétionnaire. L’exposition à l’Energie (particulièrement les énergies alternatives) est un peu abaissée, tout comme le papier et les fertilisants. Nous vendons également des valeurs défensives de l’alimentaire et des cosmétiques.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières (11%), l’énergie (4.6%), et les industrielles (3.4%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (11.8%) et l’alimentaire (9.5%) et les services aux collectivités (1.5%). L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 17.1% devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 13.4% et l’Allemagne (12.9%).
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +6.0% en février, surperformant fortement le MSCI Europe Small Cap NR à +2.8%. Le fonds a principalement profité des bonnes publications sur les titres liés au stockage et au transport d’énergie, et sur les banques. Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de la consommation cyclique, des matériaux et des banques. Les ventes ont principalement concerné l’industrie, ainsi que des secteurs plus défensifs liés aux énergies renouvelables (services aux collectivités, énergie) et à la santé. Le portefeuille reste surpondéré dans l’énergie, la banque et la consommation cyclique, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier, ainsi que dans la technologie et la pharmacie. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est rejoint par l’Italie (pays le plus surpondéré) comme premier poids du fonds ex-aequo à 15.9%, devant le Danemark à 12.2%.
Digital Stars US Equities Acc USD a légèrement progressé de +0.7% en février, dans un marché baissier où le MSCI USA NR termine à -2.4% et le MSCI USA Small Cap NR à -1.8%. Les titres des marchés de capitaux et de la consommation non-cyclique comme cyclique ont contribué très positivement à la surperformance du fonds. Le secteur de l’énergie (-7% sur le marché américain) a pesé négativement, à cause de la surpondération. La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la technologie et la santé, et dans une moindre mesure la finance. Les ventes ont principalement concerné la consommation discrétionnaire, ainsi que les services à la communication, l’énergie et les matériaux. Le fonds est toujours surpondéré dans la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans les médias, ainsi que dans la pharmacie et la technologie.
Faut-il (re)venir sur les petites et moyennes capitalisations en 2023 ?
27 février 2023
Les actions de petites et moyennes capitalisations (small et mid caps) ont été fortement délaissées par les investisseurs depuis 2018. Mais avec la décote de ce marché, le fait qu’il soit peu détenu et plusieurs autres éléments favorables en ce début d’année, de nombreux arguments plaident en faveur d’un retour des flux acheteurs sur les prochains mois.
Découvrez le point de vue de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital dans H24 Finance.
Sous les projecteurs : les meilleurs gérants actions PME européennes sur trois ans
24 février 2023
Citywire France a décidé de mettre en lumière les meilleurs gérants actions PME européennes sur trois ans. Du 30 décembre 2021 au 30 décembre 2022, le rendement moyen était de 3,5%, pour un total de 175 gérants répartis sur 134 fonds.
Bravo à Aymar de Léotoing et à Julien Bernier qui figurent à la deuxième place du classement avec un rendement moyen total sur trois ans de +36,3 % pour la gestion du fonds Digital Stars Europe Smaller Companies.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
3 questions à Stéphane Levy – H24
13 février 2023
Découvrez les 3 questions à Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, avec H24 :
- La valorisation actuelle des marchés est-elle encore abordable ?
- Les petites et moyennes capitalisations ont sous-performé l’an dernier. Est-ce uniquement un problème de liquidité ?
- Quels catalyseurs pourraient faire repartir ce segment de l’avant ?
Les secteurs défensifs laissent place aux cycliques et à la croissance – L’Agefi
13 février 2023
Depuis fin septembre, les indices grimpent, les segments cycliques surperforment, alors que les taux longs évoluent à leur plus haut depuis 2011. Dans un tel contexte, la matrice de «Momentum» des secteurs européens met en évidence des tendances sectorielles et stylistiques de différentes natures.
La lettre de gestion
Janvier 2023
06 février 2023
Les indices actions ont fortement progressé en janvier (MSCI Europe NR +6.8%, MSCI USA NR +6.5%), et viennent prolonger le puissant rebond initié fin septembre 2022. Beaucoup d’éléments justifient pleinement cette hausse. L’inflation baisse plus vite qu’anticipé ce qui milite pour un prochain assouplissement des politiques monétaires et la Chine a abandonné sa politique « zéro covid », ce qui laisse augurer une reprise de l’économie mondiale. Il est donc logique pour les indices actions de se redresser, d’autant plus que la valorisation présentait une forte décote et que les investisseurs étaient sous-investis selon les indicateurs de sentiment.
Cette perspective d’une « désinflation » a engendré un rally haussier les premiers jours de janvier, concentré sur les valeurs sensibles négativement à l’inflation, survendues en 2022. Ce rebond, alimenté par les valeurs à momentum faibles, n’a été que partiellement accompagné par les fonds Digital malgré une allocation sectorielle opportune (surpondération sur les banques, les Industrielles et la technologie). La deuxième partie du mois a été plus favorable à notre stratégie qui a bénéficié de surprises positives sur les titres annonçant leurs résultats (Banco de Sabadell, Unicredit, SSAB, TGS, PGS, ASMI, …) et de l’exposition aux banques. La meilleure visibilité de l’action des banques centrales, le déclin du niveau d’incertitude macro-économique, et l’intensification à venir des annonces de résultats des sociétés devraient permettre le retour aux fondamentaux sur les marchés et une re-corrélation des résultats et perspectives des entreprises avec leur évolution boursière, ce qui pourrait être un environnement favorable au stock picking des fonds Digital. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +5.3% contre +6.8% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine janvier à +5.6% contre +7.5% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +6.4% contre +9.6% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en janvier ont continué à renforcer les valeurs bancaires. Les financières voient ainsi leur poids augmenter de 4.5% en un mois et deviennent la première surpondération de Digital Stars Europe (26.5% contre 17.4% dans le MSCI Europe). Nous avons également intégré quelques valeurs industrielles, technologiques et matières premières. L’exposition à l’Energie est un peu abaissée. Nous vendons également des valeurs défensives de l’alimentaire et de la santé. Le biais cyclique est renforcé. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financière (9.1%), l’énergie (5.6%), et les industrielles (3.5%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (11.2%), l’alimentaire (8%) et les biens de consommation discrétionnaire (2.4%). L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération à 16.6% devant l’Allemagne (13%) et le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 12.5%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +1.2% en janvier, sous-performant fortement le MSCI Europe Small Cap NR à +7.4%. Les titres liés au transport d’énergie, champions de la fin d’année 2022, se sont fortement retournés, empêchant le fonds de profiter pleinement du rebond des small caps. Le titre PNE perd 22% en deux jours, suite à la décision de son actionnaire principal de finalement renoncer à vendre sa participation.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement des financières, notamment des banques. Les ventes ont principalement concerné la technologie et les services aux collectivités, ainsi que l’énergie et la santé.
Le portefeuille est nettement surpondéré dans l’énergie et l’industrie, ainsi que dans les banques, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier, ainsi que dans la technologie et la pharmacie.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 16.2%, devant l’Italie (pays le plus surpondéré) à 15.0%, et le Danemark à 10.9%.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +6.3% en janvier, contre +6.5% pour le MSCI USA NR et +10.4% pour le MSCI USA Small Cap NR. La sous-pondération de la santé, ainsi que les performances remarquables de certains titres dans la consommation de base ou l’industrie, ont permis de compenser la sous-performance des banques régionales en portefeuille.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé à nouveau la consommation cyclique (distribution), et dans une moindre mesure l’acier, l’alimentaire et l’énergie (équipement). Les ventes ont principalement concerné l’industrie et la finance, ainsi que les services à la communication.
Le fonds reste quand même surpondéré dans la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans la pharmacie, ainsi que dans les médias et la technologie.
3 questions à Charles Lacroix – Le Courrier Financier
18 janvier 2023
Découvrez l’interview de Charles Lacroix, Directeur Général chez Chahine Capital :
- Quels ont été les faits marquants en 2022 ? Quel bilan pour Chahine Capital ?
- Quelles sont vos perspectives pour l’année 2023 ?
- Qu’en est-il de vos relations avec vos partenaires CGP ?
Point Macro – Janvier 2023
09 janvier 2023
La lettre de gestion
Décembre 2022
31 décembre 2022
Les indices actions se sont repliés en décembre et ont mis fin au puissant rally observé depuis fin septembre. Alors que nous abordons 2023, les marchés actions, qui ont 12 mois d’avance sur l’économie réelle, ont désormais les yeux rivés sur 2024. 2023, sera à n’en point douter, une année difficile sur le front économique avec une récession attendue. Toutefois, avec une hausse de près de 20% des bénéfices en 2022 couplée à une baisse d’environ 15% des indices européens, il nous semble qu’un scénario dur a déjà été anticipé par les marchés l’année dernière, et que la moindre amélioration de la visibilité, pourrait continuer de soutenir un marché actions européen faiblement valorisé, à l’instar de ce que nous observons depuis fin septembre.
Dans cet environnement baissier, les valeurs financières ont particulièrement bien résisté, bénéficiant de la hausse des taux d’intérêts et de profits estimés de nouveau révisés à la hausse. À l’inverse les secteurs cycliques (énergie, matières premières, biens de consommation discrétionnaire) ont souffert sur fond de crainte de récession à venir. La technologie, qui avait rebondi en novembre, s’affiche comme le moins bon performeur avec une baisse de 8.8% en décembre, clôturant une année 2022 de dévaluation à -28.7%. L’exposition des fonds Digital aux titres bancaires a compensé ses paris cycliques et technologiques et explique une performance mensuelle proche de leurs indices de référence. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -3.8% contre -3.5% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc (anciennement Digital Stars Europe Ex-UK Acc) termine décembre à -2.8% contre -3.4% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -1.7% contre -3.6% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en décembre ont continué à renforcer les valeurs bancaires, qui représentent près de la moitié des valeurs introduites. Les financières voient leur poids augmenter de 4.5% en un mois et deviennent la deuxième surpondération de Digital Stars Europe. Nous avons également intégré quelques valeurs industrielles. L’exposition aux matières premières est de nouveau abaissée. Nous vendons également des valeurs défensives de l’alimentaire (production ou distribution), des cosmétiques et de la santé. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie (5.8%), les financières (5.2%) et la technologie (3.5%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (10.3%), l’alimentaire (7.1%) et les biens de consommation discrétionnaire (2.4%). L’Italie devient le premier poids du fonds à 12.4% devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 12.3% et l’Allemagne (11.2%).
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -1.8% en décembre, surperformant légèrement le MSCI Europe Small Cap NR à -2.5%. L’année 2022 se termine en surperformance de +2.6% pour le fonds (-19.9% vs. -22.5% pour l’indice). En décembre, le bon comportement du fonds en termes relatifs provient principalement du transport maritime et des autres industrielles. Ils compensent la contre-performance de l’énergie.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de l’industrie et de la finance. Les ventes ont principalement concerné l’énergie, les services aux collectivités et la santé.
Le portefeuille est nettement surpondéré dans l’énergie et l’industrie, ainsi que dans les services aux collectivités, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier. Le poids de la finance est maintenant en ligne avec l’indice.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 16.2%, devant l’Italie (pays le plus surpondéré) à 12.2%. La Norvège pèse 10.2%, et est le 2ème pays le plus surpondéré, derrière l’Italie.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -7.5% en décembre, derrière le MSCI USA NR à -5.9% et le MSCI USA Small Cap NR à -6.0%. Le bon positionnement du fonds (sous-pondération) dans la technologie et les médias n’a pas suffi à compenser les principales sources de sous-performance : la santé, ainsi que l’industrie et la banque.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la consommation cyclique, ainsi que la technologie, les télécoms et la santé. Les ventes ont principalement concerné l’industrie et l’énergie, ainsi que l’alimentaire.
Le fonds reste nettement surpondéré dans la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans la pharmacie, ainsi que la technologie et les médias.
La lettre de gestion
Novembre 2022
06 décembre 2022
Les indices actions ont prolongé en novembre le puissant rebond initié en octobre. L’indice MSCI Europe NR et le S&P 500 NR grimpent respectivement de +6.9% et de +5.5%. Depuis le point bas annuel de la mi-octobre la hausse est de l’ordre de +15% en Europe et de +13% aux États-Unis. Un alignement de facteurs positifs justifie ce spectaculaire rally boursier. Le momentum économique rebondit, en raison notamment d’indicateurs de confiance qui se redressent après avoir atteint, pour certains d’entre eux, des bas historiques. L’inflation décroît plus vite qu’attendu aux États-Unis, et cela renforce la probabilité d’un scénario vertueux qui verrait les banques centrales baisser leurs taux directeurs dès 2023. La Chine pourrait assouplir sa politique « zero covid » qui handicape les échanges internationaux, enfin, les publications du T3 se sont avérées solides et mettent en exergue une valorisation « bon marché » des actions.
Cette hausse mensuelle a été tirée par les valeurs de croissance (technologie, biens de consommation discrétionnaire) qui ont bénéficié du reflux des taux longs. À l’inverse, les secteurs défensifs à bêta plus faible (alimentaire, télécoms et santé), ainsi que le secteur de l’énergie affichent les performances les moins fortes. Les chiffres de l’inflation américaine publiés le 10 novembre, montrant un ralentissement et donc abaissant les anticipations de hausses de taux, ont déclenché deux journées de violent rebond des valeurs à faible momentum. Ainsi le secteur européen de la technologie qui affichait -28% depuis le début de l’année au 9 novembre a bondi de +9% en deux jours. Les marchés se sont ensuite normalisés, corrigeant en partie les excès de ces 2 journées. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +5.6% contre +6.9% pour le MSCI Europe NR, la sous-performance est attribuable au phénomène de retour à la moyenne observé en milieu de mois. Digital Stars Continental Europe Acc (anciennement Digital Stars Europe Ex-UK Acc) termine novembre à +5.3% contre +7.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +4.7% contre +8.4% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en novembre ont été diversifiés. Les valeurs financières (bancaires et réassureurs) sont renforcées. Nous avons également intégré quelques valeurs industrielles, de la technologie et de la santé. L’exposition aux matières premières a été légèrement abaissée. Le momentum de cours a également sorti des valeurs de l’énergie, moins performantes ce mois. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie (6%), la technologie (3.5%) et les matières premières (2.5%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (10.5%), l’alimentaire (4.6%) et les biens de consommation discrétionnaire (2.8%). Le Royaume-Uni est la première pondération à 13.9%, devant l’Allemagne à 10.8% et les Pays-Bas à 10.8%.
La dynamique haussière a aussi profité aux petites et moyennes valeurs : Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +4.6% en novembre, contre +6.3% pour le MSCI Europe Small Cap NR. La sous-performance provient du rattrapage violent du 10-11 novembre qui a principalement favorisé les valeurs technologiques. Certains titres des secteurs de l’industrie, de l’énergie, et des matériaux ont aussi pesé négativement sur la hausse du fonds.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de la santé, ainsi que de l’industrie, de la finance et de la consommation non-cyclique. Les ventes ont principalement concerné les matériaux et les services aux collectivités.
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités et l’industrie, et sous-pondéré dans l’immobilier et la finance.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 16.5%, devant l’Allemagne (12.6%). La Norvège ne pèse plus que 8.3%, et n’est plus que le 3ème pays le plus surpondéré, derrière l’Italie et le Danemark.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +2.1% en novembre, derrière le MSCI USA NR à +5.4% et le MSCI USA Small Cap NR à +4.1%. Les bonnes performances de la technologie (Allegro Microsystems, Fabrinet, Diodes Inc) et de la consommation cyclique (Penske Automotive, Dillard’s) n’ont pas suffi à compenser la forte sous-performance des banques (Cullen/Frost Bankers, Banner Corp).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la technologie et la consommation non-cyclique, et a réduit la consommation cyclique et l’immobilier.
Le fonds reste nettement surpondéré dans la banque, l’industrie, ainsi que dans l’énergie, et sous-pondéré dans la pharmacie, la technologie et les médias.
Nous continuons à développer nos relations avec les courtiers et banques privées – Investment Officer
18 novembre 2022
« Notre clientèle était historiquement assez #institutionnelle sur la France, la Suisse et le Benelux mais s’est considérablement développée ces dernières années auprès des #banques #privées et des #courtiers, notamment en Belgique, et nous avons l’ambition d’y être encore plus visible ».
Découvrez l’article de Julien Bernier, Directeur des investissements chez Chahine Capital, rédigé par Frederic Lejoint dans Investment Officer.
La Matinale – Gestion de Fortune
17 novembre 2022
« Lorsque l’on entre après des drawdowns aussi significatifs au sein de la classe d’actifs actions, c’est souvent la promesse de réaliser de belles performances sur le long terme. » Ce matin, Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital est intervenu dans la Matinale de Gestion de Fortune. L’opportunité de commenter l’actualité macroéconomique et de parler de notre fonds Digital Market Neutral Europe.
Les actions présentent des atouts malgré l’environnement – L’Agefi
08 novembre 2022
Les conditions du rebond des actions européennes semblent réunies.
On observe en octobre, et ce pour le 5e mois d’affilée, une variation en valeur absolue de plus de 5% des indices européens. Une première depuis octobre 1997. Le manque de visibilité explique cette volatilité atypique, pourtant, plusieurs éléments amènent à penser que les actions présentent de nombreux atouts.
La lettre de gestion
Octobre 2022
04 novembre 2022
Les indices actions ont fortement rebondi en octobre pour revenir à leurs niveaux de début septembre. On observe pour le cinquième mois d’affilée, une variation en valeur absolue de plus de 5% des indices européens. Une première depuis octobre 1997. On constate le même genre de phénomène de l’autre côté de l’Atlantique.
Alors que le contexte macro-économique reste pesant et dominé par une inflation qui progresse encore en Europe pour atteindre un niveau à deux chiffres, et qui ne reflue que très modestement aux États-Unis, les investisseurs ont préféré se focaliser sur des fondamentaux attractifs pendant cette période de publication trimestrielle. Par ailleurs, l’espoir d’observer un pivot accommodant de la Fed dès le T2 2023 grandit et alimente l’idée que la récession sera d’une durée courte et que le pic d’inflation est désormais derrière nous aux États-Unis.
Cette hausse mensuelle fut tirée par les secteurs cycliques et en premier lieu le secteur de l’énergie qui est le seul positif depuis le début de l’année. Les valeurs défensives ont progressé dans une moindre mesure. On notera les difficultés des semi-conducteurs impactés par les résultats décevant de TSMC et les mesures de contrôle des exportations vers la chine, imposées par les États-Unis. Digital Stars Europe Acc a accompagné ce rebond des marchés et affiche une performance mensuelle de +5.7% contre +6.2% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc (anciennement Digital Stars Europe Ex-UK Acc) termine octobre à +6% contre +6.6% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +6.4% contre +7.9% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en octobre ont été diversifiés, favorisant les grandes capitalisations. Les valeurs bancaires, ont été renforcées. Nous avons également intégré quelques valeurs défensives et des valeurs du luxe. L’exposition aux matières premières a été légèrement abaissée. Le momentum de cours a sorti des valeurs télécoms, le fonds poursuit son adaptation à un environnement de taux plus élevés. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie (7%), la technologie (3.3%) et les matières premières (3.1%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (10.8%), les biens de consommation discrétionnaire (3.5%) et l’alimentaire (3.3%). Le Royaume-Uni est la première pondération à 14.9%, devant l’Allemagne à 11.7% et les Pays-Bas à 11%.
Le rebond a particulièrement profité aux petites et moyennes valeurs, permettant à Digital Stars Europe Smaller Companies Acc de terminer en hausse de +8.6% en octobre, contre +7.0% pour le MSCI Europe Small Cap NR. La bonne tenue du fonds continue d’être menée par le secteur de l’énergie. Certains titres du transport maritime affichent des performances remarquables, ainsi que d’autres, propulsés par l’annonce de bonnes nouvelles.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement des industrielles, ainsi que des médias et des matériaux. Les ventes ont principalement concerné la consommation cyclique (habillement).
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’immobilier, la finance et la pharmacie.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 16.6%, devant l’Allemagne (12.0%). La Norvège pèse 9.9%, et demeure le pays le plus surpondéré.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +11.6% en octobre, surperformant le MSCI USA NR à +7.9% et le MSCI USA Small Cap NR à +10.3%. L’énergie est le secteur le plus performant du fonds sur le mois. Des flux de bonnes nouvelles ont bénéficié à certains titres du fonds, notamment dans l’industrie ou la finance.
La dernière revue mensuelle du portefeuille, assez diversifiée, a renforcé la finance, l’énergie et les matériaux, et a réduit la distribution, l’industrie et la technologie.
Le fonds est nettement surpondéré dans la banque, l’industrie, ainsi que dans l’énergie, et sous-pondéré dans la technologie, la pharmacie et les médias.
Actions européennes, « le marché est toujours dans l’anticipation » – Le Courrier Financier
04 novembre 2022
– Quel est le bilan d’activité de Chahine Capital à ce stade de l’année ?
– Quelles sont les perspectives de Chahine Capital pour les prochains mois dans ce contexte macroéconomique ?
– Quels sont les axes de développement de Chahine Capital ?
« Digital Stars Europe Ex-UK » devient « Digital Stars Continental Europe »
21 octobre 2022
Chahine Capital, pionnier de la gestion quantitative « Momentum » depuis 1998, fait évoluer le nom du fonds Digital Stars Europe Ex-UK qui devient Digital Stars Continental Europe.
Créé en 2006, Digital Stars Continental Europe est un fonds actions européennes toutes tailles de capitalisation, dont l’objectif est de surperformer les marchés européens (hors Royaume-Uni) en identifiant, via des modèles quantitatifs propriétaires, les sociétés « stars » de la cote, c’est-à-dire celles ayant la capacité de surprendre positivement les investisseurs de manière répétée.
Podcast Marchés – Actions européennes – Zoom Invest
18 octobre 2022
– Macro et indicateurs : quelles sont les sources d’espoir ?
– Valorisations et résultats : où en sommes-nous ?
– Est-ce le retour du stock-picking ?
Ecouter l’intégralité du podcast avec Stéphane Levy, réalisé par Zoom Invest
Le secteur de l’énergie reste le grand gagnant de la crise – L’Agefi
18 octobre 2022
Les entreprises «value» résistent, mais dans une proportion moindre tandis que le style croissance accumule les sous-performances.
La matrice de «momentum» des secteurs européens, dont l’objectif est d’identifier les tendances dominantes du moment, révèle une forte dispersion dans le comportement relatif des différents segments sectoriels et stylistiques du marché.
Point Macro – Octobre 2022
10 octobre 2022
La lettre de gestion
Septembre 2022
07 octobre 2022
Les indices actions ont connu une rentrée difficile et évoluent désormais en dessous des bas annuels de début mars en Europe et en dessous de ceux de juin aux États-Unis. La baisse a été généralisée, et les différents styles de valeurs ont affiché en septembre des performances homogènes, signe que l’actualité macro-économique a dominé l’esprit des investisseurs et pris le pas sur des considérations plus fondamentales et micro-économiques. Les publications d’inflation ont été décevantes et le momentum économique continue de se dégrader en raison principalement de la forte hausse des taux directeurs des banques centrales en guerre contre l’inflation. Il est important dans ce contexte déprimé de rappeler que les meilleures opportunités d’investissement prennent racine en période de crise et il n’y aucune raison que la période actuelle ne déroge à la règle. De nombreux éléments militent dans ce sens. Les indicateurs de sentiment sont dégradés et atteignent pour certains des bas historiques. Un indicateur traditionnellement contrariant, qui indique que beaucoup de mauvaises nouvelles sont déjà intégrées. Les banques centrales devraient infléchir leur politique monétaire vers plus d’accommodation dès le T2 2023 si l’on se fie à la forme des courbes des taux. La valorisation, enfin, atteint des niveaux inédits depuis longtemps. Aux États-Unis, le PER 12 mois prospectif est de 15.3x contre une moyenne historique depuis 2000 de 16.3x, en Europe, la décote atteint même 25% (PER actuel de 10.5x vs moyenne historique de 14.0x).
Les marchés financiers ont donc de nouveau violemment chuté en septembre. Les anticipations de récession par les investisseurs se sont fortement renforcées. Les titres cycliques (Technologie, Industrielles – particulièrement le transport maritime) ont souffert, quand les valeurs défensives (Alimentaire, Santé) résistaient. Les banques, bénéficiant de la hausse des taux, affichent également des performances légèrement meilleures que les indices. Dans cet environnement d’aversion aux risques, les petites et moyennes capitalisations ont été particulièrement impactées, seules les grandes capitalisations défensives ont limité leurs pertes. L’absence de tendance stable, la faible influence de l’actualité et des fondamentaux des entreprises sur leur évolution boursière, constituent logiquement un environnement défavorable à notre approche momentum. Octobre sera marqué par les annonces de résultats trimestriels, période d’ordinaire favorable à notre stratégie, d’autant plus que les titres en portefeuille continuent globalement de voir leurs profits estimés révisés à la hausse.
Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -9.5% contre -6.3% pour le MSCI Europe NR et -10.9% pour le MSCI Europe Small Cap NR. La principale explication de la sous-performance mensuelle vient de la sous-pondération du fonds dans les méga-caps, et de la nécessaire exposition aux petites et moyennes capitalisations pour identifier des valeurs « Stars ».
Digital Stars Continental Europe Acc (anciennement Digital Stars Europe Ex-UK Acc) termine septembre à -9.2% contre -6.2% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -8.9% contre -6.3% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en septembre ont un biais non-cyclique. Des valeurs de l’alimentaire et de la santé ont été intégrées, quand l’exposition aux matières premières, au transport maritime et aux semi-conducteurs a diminué. Quelques banques ont également été intégrées. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie (7.8%), les matières premières (3.8%) et la technologie (3.2%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (10.2%), l’alimentaire (4.6%) et les biens de consommation discrétionnaire (3.7%). L’Allemagne est la première pondération à 13.3%, devant le Royaume-Uni à 13.3% et les Pays-Bas à 9.8%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -9.9% en septembre, résistant bien à la baisse de -10.9% du MSCI Europe Small Cap NR. Cette bonne résistance relative du fonds provient principalement des industrielles, des financières. Mis à part quelques titres qui sortent du lot, l’énergie et les matériaux ont pénalisé le fonds.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de l’assurance, des industrielles et de la consommation cyclique. Les ventes ont principalement concerné l’alimentation.
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’immobilier, les médias et la finance.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 19.3%, devant l’Allemagne (12.6%). La Norvège a vu son poids réduit à 9.4%, mais elle demeure le pays le plus surpondéré.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -6.9% en septembre, devant le MSCI USA NR à -9.3% et le MSCI USA Small Cap NR à -9.5%. C’est le secteur de la santé (pharma) qui a le mieux résisté sur le marché actions US, mais le portefeuille était sous-représenté. Ce sont principalement quelques financières (Cullen/Frost bankers, WR Berkley, Associated Bank-Corp) qui ont permis au fonds de bien résister dans cette baisse généralisée.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la technologie, ainsi que l’industrie, l’immobilier et la santé. La consommation cyclique (en particulier la distribution) a été à nouveau réduite, ainsi que dans une moindre mesure les matériaux, l’alimentaire et l’énergie.
Le fonds est nettement surpondéré dans l’industrie et dans la banque, et sous-pondéré dans la technologie, la pharmacie et les médias.
Avis aux actionnaires du compartiment Digital Funds Stars Europe Ex-UK
03 octobre 2022
Cher Actionnaire,
Par la présente, nous vous informons, en tant qu’actionnaire du compartiment « Digital Funds Stars Europe ex-UK » du Fonds (le « Compartiment »), que celui-ci sera renommé » Digital Funds Stars
Continental Europe » à compter du 27 septembre 2022.
Ce changement de nom n’aura d’impact ni sur la politique d’investissement du Compartiment ni sur son processus d’investissement, qui restent inchangés.
En outre, ce changement de dénomination n’aura aucun impact sur les codes ISIN, les tickers Bloomberg ou toute autre caractéristique des classes d’actions du Compartiment.
Chahine Capital renforce ses équipes dans le domaine de la conformité et des systèmes d’information
30 septembre 2022
Myriam Harrache a rejoint les équipes de Chahine Capital en tant que Chargée de conformité. Myriam est en charge des sujets de conformité et de veille réglementaire.
Diplômée de l’IAE Metz School of Management en finance internationale, Myriam a été auditrice financière chez Mazars (2019-2022) après avoir effectué 6 mois de stage au sein de la Banque Internationale à Luxembourg.
Ivanhoe Yoro, quant à lui, a été recruté en tant que Chargé de support informatique. Ivanhoe a pour mission d’administrer les systèmes informatiques de l’entreprise, de développer des logiciels d’automatisation et d’assurer le support utilisateurs. Analyste en génie informatique et réseaux (licence CFA INSTA, Paris), Ivanhoe a effectué différentes missions, notamment pour le compte de Rothschild & Co (2021), Axa (2019), Chanel (2018), ou encore Engie (2017).
La lettre de gestion
Août 2022
06 septembre 2022
Après un beau mois de juillet, les marchés actions ont repris le chemin de la baisse en août. Le MSCI Europe NR et le MSCI USA NR abandonnent respectivement sur le mois -4.9% et -4.0%. Depuis le début de l’année la baisse atteint désormais -11.8% en Europe et -17.4% aux États-Unis. La forte baisse du momentum économique mondial, le manque de visibilité géopolitique et le durcissement des politiques monétaires dans un contexte inflationniste sont autant d’éléments qui ont conduit les investisseurs à privilégier la prudence. Ce qui vraisemblablement dictera l’orientation des marchés dans les prochaines semaines est l’évolution de l’inflation. Les banquiers centraux ont initié au printemps une course contre la montre afin de limiter les effets de contagion de l’inflation qui reste à ce stade majoritairement provoquée par la hausse des cours des matières premières et de l’énergie, un phénomène de nature exogène. Si cette course de vitesse est gagnée, il faut s’attendre à ce que les banques centrales adoptent à nouveau, peut-être dès 2023, une politique monétaire plus accommodante, ce qui bénéficierait à des marchés actions fortement sous-évalués par rapport à leurs standards historiques, notamment en Europe.
Les marchés financiers ont débuté août en hausse avec peu de volatilité. Mais la volonté de la Fed de lutter coûte que coûte contre l’inflation a entrainé à partir de la mi-août une violente correction. Les fonds Digital finissent le mois en baisse mais ont bien résisté relativement à leurs indices de référence. La surpondération dans le secteur de l’énergie et la poursuite des annonces de résultats semestriels des entreprises expliquent cette légère surperformance. Les portefeuilles ont ainsi bénéficié de nombreuses annonces dépassant les attentes (u-blox Holding, Glanbia Plc, TORM PLC, OCI NV, …). La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -4.5%, contre -4.9% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine août à -4.3% contre -5.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -5.9% contre -5% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en août ont renforcé l’exposition au secteur de l’énergie mais abaissé celle au matières premières. Nous intégrons également quelques valeurs plus défensives dans l’alimentaire, les télécoms, les cosmétiques. Nous vendons majoritairement des titres cycliques dans les secteurs industriels et matières premières. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie, les matières premières, et la technologie. La surexposition sur l’énergie est de 7.3%. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et l’alimentaire. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 15%, devant l’Allemagne à 12.1% et la Norvège, à 10.3%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -4.6% en août, résistant bien à la baisse de -6.9% du MSCI Europe Small Cap NR. La surperformance s’explique par la surpondération de l’énergie, seul secteur positif sur le mois, et par les bonnes publications de résultats sur certains titres. La sous-pondération de la finance a pénalisé le fonds.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de la pharma, de la consommation cyclique et de l’énergie. Les ventes ont principalement concerné la technologie et les matériaux (principalement les métaux). Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’immobilier, la finance et l’industrie. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 20.8%, devant la Norvège à 13.9% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -2.7% en août, devant le MSCI USA NR à -4.0% et en ligne avec le MSCI USA Small Cap NR à -2.6%. La sous-pondération de la technologie a été profitable au fonds en termes relatifs, ainsi que les bonnes performances des titres de la consommation cyclique, notamment dans la distribution. La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé l’énergie et l’industrie, ainsi que les services à la communication. La consommation cyclique (en particulier la distribution) a été fortement réduite, ainsi que dans une moindre mesure la chimie et la pharma. Le fonds est nettement surpondéré dans la banque et l’industrie, et sous-pondéré dans la technologie, la pharmacie et les médias.
La lettre de gestion
Juillet 2022
03 août 2022
Le second semestre démarre sur les chapeaux de roue pour les investisseurs en actions (STOXX 600 NR +6.1%, S&P 500 NR +9.2%) et cela tranche avec la tendance observée lors du premier semestre. Le mois de juillet marque donc une rupture sur les marchés financiers. Les actions grimpent, les taux baissent tout comme les cours des matières premières et de l’énergie. Une rupture que l’on observe également au sein des grands styles de valeurs. La Croissance, met ainsi fin à une longue séquence de baisse des multiples, en se classant en tête des styles sur le mois grâce au rebond de la technologie, du luxe et des valeurs de distribution. À l’inverse, la Value, après avoir sous-performé en juin, sous-performe encore en juillet, pénalisée par le médiocre comportement relatif des secteurs financiers, des télécom et des minières mais demeure à ce stade le meilleur style depuis le début de l’année.
Si les marchés financiers ont poursuivi leur baisse début juillet, les craintes oscillant entre récession et inflation. Ils ont fortement rebondi à partir du 5 juillet, portés par les mesures de relance en Chine, le reflux des taux d’intérêts et surtout les annonces de résultats semestriels des entreprises. Ces annonces ont recentré l’attention des investisseurs sur l’actualité et les fondamentaux des entreprises. L’environnement est alors devenu beaucoup plus favorable aux fonds Digital Stars. Après avoir perdu 3.3% sur les 5 premiers jours de juillet, Digital Stars Europe a ainsi rebondi de 13.4% depuis le 5 juillet et termine le mois en surperformance de 2.1% par rapport à son indice de référence. Les portefeuilles ont ainsi bénéficié de nombreuses annonces dépassant les attentes (Hapag Lloyd, Truecaller, Hexatronic, Norske Skog, Elkem, Sartorius Stedim,…). Les secteurs industriels (principalement le transport maritime) et la technologie sont nos grands gagnants du mois, quand les financières ont été négativement impactées par l’annonce d’une super-taxe en Espagne et l’incertitude politique en Italie. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de +9.7%, contre +7.6% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine juillet à +9.1% contre +8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +7.5% contre +7.3% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en juillet ont été diversifiés. Ils sont plus influencés par l’actualité des sociétés que par les tendances sectorielles. Ils ont principalement intégré des valeurs dans les secteurs des énergies renouvelables, de la santé, de l’alimentaire, des télécoms et de la technologie. Nous vendons majoritairement des titres cycliques dans les secteurs industriels, matières premières ainsi que des financières.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les matières premières, l’énergie et la technologie. La surexposition sur les matières premières est de nouveau abaissée à 6.5%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et la santé. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 15.7%, devant l’Allemagne à 12% et la Norvège, à 9.8%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +10.8% en juillet, devançant le MSCI Europe Small Cap NR à +9.8%. Le rebond qui s’est matérialisé depuis le 5 juillet a fait la part belle aux annonces de résultats (Hexatronic, Norske Skog, Incap, Hanza). Le fonds est porté par les bonnes performances du transport et de la technologie.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement des énergies renouvelables (industrie et services aux collectivités), ainsi que sur la santé et la consommation discrétionnaire. Les ventes ont principalement concerné la finance et les matériaux (principalement les métaux), ainsi que la technologie.
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’immobilier, l’industrie et la finance.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 21.5%, devant la Norvège à 14.6% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en hausse de +11.0% en juillet, devant le MSCI USA NR à +9.3% et le MSCI USA Small Cap NR à +10.6%. Le fonds a été porté par la technologie (particulièrement les semi-conducteurs), par les industrielles liées à la construction (construction, matériaux, grossistes en matériaux, bois…), et par les services médicaux. Les assurances et la vente de détail spécialisée ont souffert.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la finance, l’énergie et l’industrie, ainsi que les biens de consommation. La technologie a été fortement réduite (en particulier les semi-conducteurs), ainsi que les matériaux et l’immobilier.
Le fonds est surpondéré dans la banque, l’industrie et la consommation cyclique, et sous-pondéré dans la technologie, la pharmacie et les médias.
Le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label belge « Towards Sustainability »
26 juillet 2022
Dans la continuité de sa labellisation ISR en mars dernier, le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label belge « Towards Sustainability* ». Ce deuxième label de durabilité est une nouvelle reconnaissance de l’approche d’investissement socialement responsable de Chahine Capital et de ses résultats concrets.
Délivré pour une durée d’un an renouvelable, le label « Towards Sustainability » a été développé par Febelfin, la fédération d’institutions financières belge, en collaboration avec les parties prenantes du secteur financier et des experts indépendants. Ce label a trois exigences :
-La transparence ;
-L’analyse ESG (environnementale, sociale et gouvernance) sur l’intégralité du portefeuille ;
-Des exclusions avec des seuils bas, non seulement sur le charbon mais aussi sur les énergies fossiles non conventionnelles.
BFM Bourse avec Stéphane Levy
25 juillet 2022
La commission européenne révise à la baisse ses prévisions économiques, Mario Draghi menace de quitter le gouvernement, inflation aux Etats-Unis… Y-a-t-il pourtant des raisons d’espérer ? Toute l’actualité des marchés financiers décryptée par Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital et Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI sur BFM Bourse.
Point Macro – Juillet 2022
19 juillet 2022
La lettre de gestion
Juin 2022
06 juillet 2022
Les indices actions clôturent péniblement le 1er semestre en baissant fortement en juin (MSCI Europe NR -7.7%, MSCI USA NR -8.3%). Les inquiétudes concernant la croissance économique ont poussé les investisseurs à adopter un positionnement prudent. Pour contrer une inflation qui n’a désormais plus rien de transitoire, les banques centrales ont initié une véritable course contre la montre. Elles relèvent vivement les taux et durcissent leur politique monétaire afin de freiner l’activité et de faire baisser le prix de l’énergie et des matières premières qui restent à ce stade les principaux contributeurs à la hausse des prix. L’indice de matières premières CRB All Commodities abandonne ainsi -5.2% en juin, sa plus forte baisse mensuelle depuis mars 2020 et le krach Covid, et permet aux anticipations d’inflation de se détendre fortement. Le durcissement monétaire pourrait n’être que transitoire et il ne faut pas exclure un retour à une politique plus « Dovish » dès 2023. Un tel scénario serait favorable aux actions dans une optique moyen/long terme, alors que les supports techniques séculaires (sommet de 2000 et de 2007 en Europe) restent valides, et la valorisation attractive à l’orée des publications trimestrielles du T2.
Les craintes des investisseurs oscillent donc entre inflation, durcissement de la politique monétaire et potentielle récession à venir. Dans cet environnement de forte aversion au risque, les valeurs cycliques, dont les matières premières et l’énergie, qui avaient bénéficié d’un momentum positif à la suite de l’invasion de l’Ukraine et bien représentées dans nos portefeuilles, ont particulièrement souffert, soit une nouvelle cassure de tendance pour cette année 2022. Seules les grandes capitalisations défensives ont limité leurs pertes. L’absence de tendance stable, la faible influence de l’actualité et des fondamentaux des entreprises sur leur évolution boursière, constituent logiquement un environnement défavorable à notre approche momentum. Juillet sera marqué par les annonces de résultats semestriels, période d’ordinaire favorable à notre stratégie, d’autant plus que les titres en portefeuille continuent globalement de voir leurs profits estimés révisés à la hausse. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -13%, contre -7.7% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine juin à -13.6% contre -8.2% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -9.9% contre -9.2% pour le MSCI EMU NR.
Influencés par l’actuelle aversion au risque, les rebalancements effectués en juin ont principalement intégré des valeurs défensives dans les secteurs de la santé, de l’alimentaire et des télécoms, mais également quelques financières et des valeurs de l’énergie. Nous vendons majoritairement des titres cycliques dans les secteurs industriels et technologique.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les matières premières, les industrielles, la technologie et l’énergie. La surexposition sur les matières premières est un peu abaissée à 8%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et la santé. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 13.1%, soit une nette sous-pondération, devant l’Allemagne à 12.4% et la France, à 10.4%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -9.8% en juin, mais a bien résisté à la forte chute des petites capitalisations (MSCI Europe Small Cap NR à -11.8%). La baisse provient principalement des matériaux et de l’industrie (transport). La bonne tenue relative des services aux collectivités, des semi-conducteurs et de la distribution a nettement aidé le fonds, ainsi que la forte activité M&A sur le mois.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de l’alimentaire, des matériaux, ainsi que des services aux collectivités et des médias. Les ventes ont principalement concerné la technologie, les financières et les industrielles.
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les matériaux et les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’industrie et l’immobilier, ainsi que dans la santé.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 21.6%, devant la Norvège à 14.8% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -9.6% en juin, derrière le MSCI USA NR à -8.3% et le MSCI USA Small Cap NR à -9.1%. Le fonds a été particulièrement affecté par quelques industrielles, par des semi-conducteurs, et par des titres liés à la construction (construction, matériaux, grossistes en matériaux, bois…). Le secteur financier s’est bien comporté en termes relatifs.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a été assez défensive, avec notamment le renforcement de la consommation de base et de la santé, et l’allégement de la consommation discrétionnaire (détaillants) et de l’industrie.
Le fonds est surpondéré dans la banque, la consommation cyclique et l’industrie, et sous-pondéré dans la pharma et les médias.
Actualités de Chahine Capital avec Stéphane Levy
05 juillet 2022
Meilleure petite société de gestion actions en Europe sur 3 ans, agrandissement des équipes, renforcement des savoir-faire ESG,…
Découvrez les dernières actualités de Chahine Capital avec Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation, lors du Sommet BFM Patrimoine.
La Matinale avec Stéphane Levy
05 juillet 2022
« La gestion quantitative a vocation à gagner des parts de marché car elle est parfaitement adaptée au contexte actuel et aux grands défis auxquels l’industrie de l’asset management est confrontée. »
Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital était l’invité de Frederic Lorenzini lors de la Matinale Gestion de Fortune Investissement Conseils Profession CGP Patrimoine 24.
Retrouvez l’intégralité de son intervention ici.
Les gérants actions quantitatifs ne manquent pas de styles – Profession CGP
28 juin 2022
Par Stéphane Lévy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital
La gestion quantitative appliquée à la gestion actions se développe vivement et a su s’imposer comme une alternative performante et hautement diversifiante à la gestion traditionnelle.
La gestion quantitative permet d’apporter des réponses efficaces et adaptées aux grands défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’industrie de l’Asset Management. La traçabilité des prises de position répond favorablement au besoin de transparence et à la montée en puissance de la réglementation, sa capacité à être déployée industriellement permet de maîtriser les coûts et de s’adapter à un monde à taux bas. De surcroît, la gestion quantitative tire avantage de la montée en puissance de la technologie dont elle s’est fait l’alliée naturelle.
Concentrons-nous sur la gestion quantitative appliquée à la gestion actions. Il est dans l’ADN des acteurs quantitatifs actions d’observer et d’analyser le marché sous l’angle stylistique ou factoriel.
Découvrir l’intégralité de l’article
On est dans une période qui manque cruellement de visibilité – Sommet BFM Patrimoine
23 juin 2022
« […] Nous sommes dans un véritable changement d’ère, en rupture avec 35 années de déflation, les politiques monétaires sont en train de s’ajuster, et cela constitue, pour les acteurs de la gestion active tel que Chahine Capital une source d’opportunités, une source de valeur ajoutée très intéressante. […]»
Découvrez l’interview de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, dans le cadre de la 4ème édition du Sommet BFM Patrimoine, avec Étienne Bracq.
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La conjoncture fracture le bloc des Émergents
08 juin 2022
Sanctions, ralentissement du commerce, pénuries… la guerre en Ukraine coûte cher à l’économie mondiale ! Les organisations économiques internationales commencent d’ailleurs à se faire une idée assez précise de son impact. Selon l’OCDE, cette guerre va amputer de -1,1 point la croissance du PIB réel mondial pour l’année en cours (qui devrait s’établir à +3,4 %). Globalement, le FMI a un avis assez similaire puisqu’il vient d’abaisser de -80bp (par rapport à janvier, c’est-à-dire juste avant l’invasion russe) sa propre projection pour 2022, désormais à +3,6 %. Le consensus FactSet coupe la poire en deux en tablant quant à lui sur une croissance globale de +3,5 %.
L’instabilité des prix de l’énergie et des matières premières (due au triptyque : Covid, guerre en Ukraine et dérèglement climatique) n’épargne pas les économies émergentes qui voient (dans des proportions diverses) leur inflation augmenter. Outre la Russie qui constitue un cas très particulier, le Brésil et l’Inde sont les Émergents les plus touchés par l’actuelle hausse généralisée de l’inflation. Au Brésil, les prix à la consommation augmentent ainsi de +12,1 % sur un an en avril (contre un objectif d’inflation de +3,75 % en 2022). En Inde, l’inflation qui augmente de +7,8 % sur la même période reste elle aussi trop éloignée de son objectif de +4 % (la tolérance étant limitée à +2 % pour les autorités monétaires indiennes).
À l’inverse, la Chine affiche toujours une inflation bien plus contenue : à +2,1 % sur un an en avril, elle demeure inférieure à sa cible (autour de 3 %). Pour des raisons déjà évoquées (cf. notre précédente lettre), le risque inflationniste épargne la Chine dans une large mesure. Avec sa stratégie « zéro Covid », l’arrêt forcé de l’économie ne sera pas resté sans conséquences : les principaux secteurs d’activité de l’économie chinoise connaissent (et risquent de continuer de connaître dans les mois à venir, par phénomène d’inertie) une importante contraction : l’indice PMI des directeurs d’achats est tombé à 46 en mai pour le secteur manufacturier (secteur qui a contribué à 39,4 % du PIB chinois en 2021) et, plus grave encore, jusqu’à qu’à 36,2 pour celui des services (contribution du tertiaire en 2021 : 53,3 % du PIB).
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de constater le retard conséquent pris par les marchés actions émergents (-8,4 %) vis-à-vis des marchés actions américains (-4,0 %) et encore plus européens, ces derniers affichant même une performance positive en monnaie locale depuis début mars dernier (+0,6 %). Même si la levée partielle des contraintes liées à la situation sanitaire peut redonner un peu de souffle aux actions asiatiques, la conjoncture internationale nous amène à réitérer notre préférence pour les actions des pays matures, particulièrement européennes.
Du côté de la microéconomie, avec 97 % des entreprises ayant dorénavant publié leurs résultats, il nous est désormais possible d’être plus affirmatif sur les chiffres affichés le mois dernier et ainsi de confirmer la bonne tendance initiale dessinée lors du début de la phase de publication du T1 2022. La dynamique de révisions positives reste de vigueur avec un nombre de surprises positives qui reste élevé (77 % aujourd’hui contre 80 % lors de notre précédente lettre). Et la progression des bénéfices du S&P 500 est toujours impressionnante avec à +9,2 %. C’est seulement l’ampleur des surprises qui diminue : les entreprises ont ainsi publié des bénéfices supérieurs de 4,7 % à ce qui était attendu par les analystes à la fin mars (les analystes tablaient sur une hausse des bénéfices agrégés du S&P 500 de +4,6 % à la fin du premier trimestre).
Malgré des prévisions bien moins exaltantes pour le T2 2022, les analystes se veulent toujours largement optimistes pour les prévisions de cette année. En effet ceux-ci anticipent pour l’année 2022 une croissance des bénéfices de +10,0 % !
La lettre de gestion
Mai 2022
06 juin 2022
Près de 2 ans et demi après la découverte du Coronavirus, nous continuons d’observer une succession rare d’évènements majeurs sur le plan économique, monétaire, géopolitique et sanitaire, et cela semble même s’accélérer depuis 1 an. Sur le front sanitaire, les variants Delta et Omicron ont contraint les gouvernements à mettre en place les campagnes de vaccination les plus massives de l’histoire, et à reconfiner récemment 300 millions de personnes en Chine. La guerre en Ukraine apparait comme l’un des événements géopolitiques les plus importants d’après-guerre. Enfin, la puissante reflation, que les chocs exogènes sanitaires et militaires ont bien aidée, pousse les banques centrales à infléchir leurs politiques monétaires accommodantes. Dans cet environnement instable et manquant de visibilité à court terme, les actions abandonnent en mai -0.8% en Europe (MSCI Europe NR). Pourtant, le Momentum de révision des bénéfices par le consensus des analystes continue d’être bien orienté (BPA 2022 MSCI Europe relevé de +9.2% depuis le début de l’année). La situation fondamentale reste donc favorable. La prime de risque du marché européen s’établit à +6.5%, largement au-dessus de la moyenne historique de +5.0%.
Les marchés financiers ont donc chuté début mai. Après Shanghai, de nouvelles mesures anti-covid ont été mises en place à Pékin. L’impact négatif attendu de ces confinements sur la croissance mondiale a fortement affecté les valeurs des matières premières, une des principales surpondérations de nos portefeuilles. Le secteur technologique a également corrigé. Des chiffres macro-économiques rassurants aux États-Unis (production industrielle, consommation) ont initié un rebond qui s’est poursuivi avec le déconfinement progressif de Shanghai. Les fonds Digital Stars ont souffert les premiers jours de mai avant de se reprendre. Digital Stars Europe Acc affichait ainsi au 12 mai une performance de -8.8% contre -5.3% pour le MSCI Europe NR. Il a ensuite rebondi plus fortement que l’indice (+5.9% contre +4.7% depuis le 12 mai), comblant une partie du drawdown relatif. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -3.4%, contre -0.8% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine mai à -2.8% contre -1.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -1.6% contre 0.6% pour le MSCI EMU NR.
Les prix du pétrole toujours au plus haut, les rebalancements effectués en mai ont de nouveau intégré des valeurs dans les secteurs de l’énergie et du papier, mais également des financières ainsi que des valeurs de la santé. Nous vendons principalement des titres « croissance » dans les secteurs industriels, et des immobilières qui pâtissent de taux plus élevés.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les matières premières, les industrielles, la technologie et le devient sur l’énergie. La surexposition sur les matières premières reste proche de 9%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et la santé. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 14.7%, soit une nette sous-pondération, devant l’Allemagne à 14.5% et la Norvège, à 11.3%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -2.7% en mai, derrière le MSCI Europe Small Cap NR à -1.7%. Les critiques du gouvernement allemand sur les biocarburants ont affecté VERBIO, empêchant le fonds de profiter pleinement de la bonne tenue du secteur de l’énergie. Quelques bonnes nouvelles sur des titres dans les énergies renouvelables, la technologie, la finance et les matériaux ont bénéficié au fonds.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur les matériaux, ainsi que sur la santé, l’énergie et les industrielles. Les ventes ont principalement concerné les banques, et dans une moindre mesure la consommation discrétionnaire, le logiciel et l’alimentation.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans la technologie, et sous-pondéré dans l’immobilier, ainsi que dans l’industrie.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 19.1%, devant la Norvège à 17.5% (pays le plus surpondéré).
Malgré un marché américain mouvementé en mai, Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à l’équilibre, en ligne avec le MSCI USA NR à -0.3% et le MSCI USA Small Cap NR à +0.1%. Le secteur de l’énergie a affiché les meilleures performances, mais c’est la technologie qui a le plus bénéficié au fonds, en particulier les semi-conducteurs. À l’inverse, l’immobilier a pénalisé fortement le fonds.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la technologie, les matériaux, l’industrie la consommation discrétionnaire, et allégé la finance, la santé et l’énergie.
Le fonds est surpondéré dans l’industrie, la vente de détail et la banque, et sous-pondéré dans la pharma, les médias et la technologie.
3 questions à Vincent Colin – Le Courrier Financier
17 mai 2022
Retrouvez les 3 questions à Vincent Colin, Responsable des partenariat chez Chahine Capital, avec le Courrier Financier.
- Crise ukrainienne, rotation Value… Comment l’actualité des marchés affecte-t-elle votre modèle de gestion en ce début d’année 2022 ?
- Comment vos fonds se positionnent-ils aujourd’hui ?
- Votre fonds Eurozone vient d’obtenir le Label ISR. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette labellisation ?
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Interview de Stéphane Levy – BFM Patrimoine
17 mai 2022
Partie 1 – Le-face-à-face
L’inflation est-elle vraiment à cause de la guerre en Ukraine ?
Découvrez la première partie de l’intervention de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation à Chahine Capital, au côté d’Amandine Gérard, Présidente de la Financière de l’Arc, dans l’émission BFM Patrimoine présentée par Cédric Decoeur.
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Partie 2 – Le-face-à-face
La staglation représente-t-elle une menace réelle ?
Retrouvez la deuxième partie de l’intervention de Stéphane Levy et Amandine Gérard.
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En route vers la récession, les États-Unis réussiront-ils une ultime parade ?
09 mai 2022
Au mois de mars, l’inflation américaine des prix à la consommation a augmenté de +8,6 % sur un an (+6,5 % sans l’énergie et l’alimentation). Dans une perspective historique, il faut remonter aux chocs pétroliers (1973 pour le premier, 1979 pour le deuxième) pour constater une telle évolution. Même en 2008, lors de la crise des subprimes et dans le courant de ce que certains commentateurs ont appelé le « troisième choc pétrolier » (le pétrole avait alors frôlé les 150 $/bbl, contre environ 105 $/bbl actuellement pour le WTI), l’inflation américaine n’avait jamais atteint que +5,5 % mi-2008 avant de se résorber de manière extrêmement rapide. Pire, l’inflation sous-jacente n’avait pas dépassé les +3,0 % à l’époque… soit deux fois moins qu’aujourd’hui ! À l’heure actuelle, l’ampleur du phénomène est tout autre et implique un changement de paradigme pour la Fed qui brandit désormais l’arme des taux.
Avec la crise de la Covid, il y a eu à la fois une hausse des coûts des matières premières et une hausse des coûts salariaux unitaires. Pour rappel, la première était due à la rapide reprise économique de la Chine (succès initial de sa stratégie Zéro Covid) et la seconde, à l’adaptation des modes de production aux normes sanitaires (télétravail, gestes barrières, etc.). Logiquement, l’inflation aurait dû surgir rapidement et s’installer durablement. Or ce n’est pas ce qui s’est passé dans un premier temps en raison d’un effort de productivité (du travail) : en 2020 aux États-Unis, le PIB par heure travaillée a augmenté de +2,6 % (en glissement annuel) malgré la pandémie. En plus de rester relativement contenue jusqu’au printemps 2021, l’inflation a donc longtemps revêtu un caractère transitoire en apparence, leurrant les commentateurs tout autant que les experts…
La récente inversion de la courbe des taux ne laisse plus vraiment place au doute : les marchés ne croient plus du tout que l’inflation sera transitoire mais qu’au contraire, la situation va rapidement se dégrader. À raison, ils anticipent que la Fed va sérieusement durcir sa politique monétaire, ce qui orientera vraisemblablement l’économie américaine vers la récession. Les déclarations de Jerome Powell vont d’ailleurs en ce sens puisqu’il a annoncé une hausse des taux directeurs (actuellement à 0,5 % depuis la mi-mars) de 50 bp en mai. De plus, une deuxième hausse du même ordre a conjointement été envisagée… Même si la Fed a maintenant pris pour habitude de guider la sphère économique avec des effets d’annonce et des demi-mesures, il ne faut pas se tromper : il est désormais très probable qu’elle ait réellement changé son fusil d’épaule, la faute d’une politique budgétaire mal calibrée.
La saison de publication du T1 2022 a débuté (55% des sociétés qui composent le S&P500 ont d’ores et déjà publié) et contraste, comme attendu, avec les résultats stratosphériques observés en 2021. En effet, la progression des bénéfices du S&P 500 est aujourd’hui anticipée à +7,1 %, soit la plus faible progression depuis le T4 2020 ! Pour autant la dynamique de révisions positives reste de vigueur : le consensus fourni par FactSet attendait en effet seulement +4,7 % à la fin mars, mais surtout le nombre de surprises positives reste élevé (80 %). C’est seulement l’ampleur des surprises qui diminue drastiquement.
L’année 2021 a vu les entreprises du S&P 500 afficher des profits en très nette hausse de +47,7 % ! Alors que dans le même temps, l’indice large américain n’a progressé que de +26,9 % ce qui a eu pour impact immédiat de faire largement refluer les niveaux de valorisations stratosphériques que l’on avait pu observer en 2020. Et la baisse récente des marchés en ce début d’année a amplifié le phénomène. Les nombreuses craintes des investisseurs face aux risques d’affaiblissement de l’économie américaine, de flambée des prix, le tout saupoudré du conflit ukrainien qui pèse à la hausse sur le cours des matières premières a ainsi fait plonger l’indice large américain de -13,3 % depuis le début d’année. La baisse est encore plus marquée pour l’indice des valeurs technologiques fortement sensibles aux taux d’intérêt : le Nasdaq a ainsi chuté de -21,2 % depuis le début d’année ! Les niveaux de valorisations se sont ainsi normalisés et sont aujourd’hui revenus sur leurs niveaux d’avant-crise quelle que soit la méthodologie de calcul utilisée (en se basant sur les résultats publiés au cours des 12 derniers mois ou en utilisant le consensus à venir des analystes).
La lettre de gestion
Avril 2022
06 mai 2022
Alors que l’inflation atteint des niveaux records, que les taux d’intérêts se tendent, que la guerre s’installe en Europe et que 180 millions de chinois, se retrouvent confinés, l’indice MSCI Europe NR n’abandonne que -5.9% durant ces quatre premiers mois, dont -0.6% en avril, et fait montre d’une résilience bien supérieure à celle des indices obligataires. Les vents contraires sont nombreux et pèsent logiquement sur la psychologie des investisseurs. La tentation de se laisser gagner par la perplexité est grande dans un tel contexte, c’est pourquoi il nous semble important de partager les principaux éléments et signaux que l’on peut extraire de notre analyse « Top-Down ». Notre indicateur de Momentum économique est passé en 3 mois de 61 (sur 100) à 42. Le consensus des économistes table désormais sur une croissance du PIB en zone euro de +2.9% en 2022, contre +4.4% il y a 6 mois. La croissance au T1 a été de +0.2%, et signale toujours une expansion. La récession ne se matérialise à ce stade que dans l’écroulement des indicateurs de sentiment, qui s’approchent de leurs planchers historiques. Ainsi le « Zew Expectation Eurozone » tutoie les niveaux d’octobre 2008, de novembre 2011 et de mars 2020, autant de bonnes dates d’entrée pour les investisseurs. Malgré la tension observée sur les taux longs, la prime de risque du marché actions Europe reste intacte. La baisse des indices, couplée à une croissance bénéficiaire attendue à +11.6% en 2022 a compensé. Ainsi la prime de risque de l’indice STOXX Europe 600 s’établit à +6.5%, un niveau généreux comparé à la moyenne depuis 2000 de 5.0%. Notons par ailleurs, que le Momentum de révision des bénéfices 2022 reste étonnamment bien orienté. Enfin, la dynamique comportementale se dégrade dans la mesure où les grands indices internationaux ont franchi à la baisse leur moyenne mobile 200 jours en avril. Toutefois, la solidité du grand support des indices européens (sommet de 2000 et 2007) qui a été testé début mars avant de provoquer un puissant rebond, est un signal positif pour le moyen/long terme.
Relativement stables début avril, les marchés financiers ont violemment chuté en fin de mois du fait de l’escalade du conflit ukrainien, de l’absence de perspectives d’accord diplomatique, mais également des confinements en Chine suite à la hausse des cas de Covid. L’impact négatif attendu de ces confinements sur la croissance mondiale a notamment stoppé la hausse des valeurs de l’énergie et des matières premières. Les fonds Digital Stars finissent avril en baisse. Les valeurs de croissance, dans la technologie (notamment les semi-conducteurs) ou les industrielles sont parmi les moins bons contributeurs du mois. Les valeurs défensives (telecom, alimentaire, Utilities) sont les gagnantes. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -2.3%, contre -0.6% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine avril à -3% contre -1.3% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -3% contre -1.9% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en avril sont influencés par le conflit en Ukraine mais aussi les confinements en Chine. Le modèle a ainsi principalement intégré des valeurs dans les matières premières et l’énergie en milieu de mois, mais s’est orienté, en fin de mois, vers des titres plus défensifs (télécoms, santé, « Utilities »). Nous vendons des valeurs cycliques dans les secteurs industriels, semi-conducteurs et financiers.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les matières premières, les industrielles, la technologie et les financières. La surexposition sur les matières premières augmente de nouveau à 9%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et la santé. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 15.3%, en diminution, devant l’Allemagne à 14.8% et la Suède, à 10.9%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -2.5% en avril, légèrement derrière le MSCI Europe Small Cap NR à -1.9%. Trois secteurs se sont positionnés au-dessus de la mêlée en termes de performance : les matériaux (K+S, Elkem), les services aux collectivités (Telecom Plus) et l’alimentaire (Grieg Seafood, Tate & Lyle). Les équipements de santé (Medartis, Ypsomed), la technologie et le transport (MPC Container Ships, Wallenius Wilhelmsen) ont été les plus impactés.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur l’énergie, et les financières, ainsi que les matériaux et les services aux collectivités. Les ventes ont principalement concerné la technologie et l’industrie, et dans une moindre mesure la santé et la consommation de base.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans l’énergie et la technologie, et sous-pondéré dans l’industrie, ainsi que dans l’immobilier, la santé et les médias.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est le premier poids du fonds à 19.9%, devant la Norvège à 14.3% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -8.9% en avril, contre -9.1% pour le MSCI USA NR, et -8.4% pour le MSCI USA Small Cap NR. Malgré cette baisse généralisée, la distribution de détail s’est reprise, permettant au fonds d’atténuer la chute. Certains titres du secteur ont même terminé en hausse sur le mois (AutoNation, Penske Automotive, MarineMax). La forte baisse des semi-conducteurs a poussé certains de ses titres vers la sortie (Alpha & Omega, Synaptics).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé l’énergie, les matériaux et l’immobilier, et allégé la finance, la consommation cyclique, les médias et la santé.
Le fonds est toujours surpondéré dans la banque, l’industrie et la vente de détail, et sous-pondéré dans les médias, la technologie (logiciel) et la pharma.
Chahine Capital remporte un nombre record de prix aux Refinitiv Lipper Fund Awards 2022
06 mai 2022
Chahine Capital, pionnier européen de la gestion quantitative Momentum appliquée à des stratégies actions, remporte cette année plus d’une dizaine de prix dans le cadre des Refinitiv Lipper Fund Awards, parmi les prix les plus reconnus du secteur financier.
Chahine Capital est élue meilleure société de gestion sur 3 ans dans la catégorie « Equity Small Company » sur 5 zones géographiques : Europe, Autriche, Allemagne, Suisse et Royaume-Uni.
Découvrir le communiqué de presse
Source du visuel : https://www.refinitiv.com/perspectives/market-insights/celebrating-the-lipper-fund-awards-2022-winners/
Interview de Stéphane Levy – Sommet BFM Patrimoine
05 mai 2022
Retrouvé l’intervention de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital dans le cadre du Sommet BFM Patrimoine.
CAC 40, DAX… malgré l’envolée des taux, « la Bourse est attractive face aux obligations » – Capital
25 avril 2022
Si de nombreux aléas pèsent actuellement sur les actions, alors que les taux à long terme se sont envolés depuis deux mois, la Bourse est actuellement attractive, si on compare la rémunération des actions à celle des obligations d’Etat, souligne Chahine Capital.
Le CAC 40 décolle aujourd’hui. Un mouvement pas surprenant, l’indice phare parisien ayant réussi à s’extraire hier de son récent trading range (bandeau horizontal de fluctuation des cours), dont la borne haute (et d’autres résistances de l’analyse technique) faisait jusqu’ici obstacle à la hausse des cours. Une hausse dont ont pu profiter les abonnés de Momentum, la newsletter premium de Capital sur la Bourse. Du point de vue des fondamentaux, si les taux d’intérêt à long terme se sont envolés depuis le point bas de mars lié à la guerre en Ukraine, la rémunération offerte par les actions reste historiquement attractive, comparée à celle des obligations.
30 secondes actus avec Stéphane Levy – Zoom Invest
19 avril 2022
30 secondes actus avec Melissende Debarge (AESTIAM), Stéphane Levy (Chahine Capital), Geoffrey Repellin (Groupe PRIMONIAL), Édouard Blanchard et Jennifer Peyrat (URBAN PREMIUM), Claire ROUX (La Française) et Georges de La Taille (Actusite) lors de la Convention ANACOFI – Association Nationale des Conseils Financiers.
Convention de l’ANACOFI – Stéphane Levy – Patrimoine 24
19 avril 2022
Retrouvez l’interview de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation, réalisée par Patrimoine 24 lors de la convention de l’ANACOFI.
Classes d’actifs : que faut-il privilégier aujourd’hui ?
19 avril 2022
Retrouvez l’interview croisée de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, Stéphane Vonthron (J.P. Morgan Asset Management) et Thomas Giudici (Auris Gestion).
Point Macro – Avril 2022
19 avril 2022
La lettre de gestion
Mars 2022
05 avril 2022
Les indices actions ont progressé en mars (MSCI Europe NR +0.8%, MSCI USA NR +3.5%), et naviguent désormais au-dessus du niveau qui était le leur avant l’invasion de l’Ukraine. Depuis le début de l’année, la baisse des actions reste mesurée (MSCI Europe NR -5.3%, MSCI USA NR -5.3%) ce qui peut paraître étonnant dans un contexte où l’inflation atteint des niveaux que peu d’observateurs auraient pu envisager il y a peu (+5.9% en Zone euro, +7.9% aux États-Unis), et où un violent conflit militaire s’installe aux portes de l’Europe. Une lecture objective et fondamentale du contexte permet pourtant de justifier la robustesse des indices actions, qui résistent bien mieux que les indices obligataires depuis le début de l’année. La croissance mondiale devrait s’établir autour de +3% si l’on se fie aux prévisions des économistes, alors qu’elle était attendue à +4% en début d’année. En parallèle, et cela est plus surprenant, les anticipations de bénéfices 2022 n’ont de cesse d’être révisées à la hausse. En Europe, le BPA 2022 attendu du STOXX Europe 600 a grimpé de +7.0% depuis fin décembre et de +1.8% en mars. Cela s’explique par la prudence excessive des analystes en début d’année, mais aussi par le relèvement significatif des anticipations dans certains secteurs tels que l’énergie, les minières ou les industrielles. La croissance 2022 des bénéfices s’établit à +9.5% des deux côtés de l’Atlantique, et la prime de risque des indices actions demeure attractive, malgré la hausse des taux observée en mars. En Europe, la prime de risque atteint +6.6%, un niveau généreux comparé à la moyenne historique de 5%.
Si la guerre en Ukraine a entrainé une violente correction des marchés actions la première semaine de mars, ceux-ci ont ensuite vigoureusement rebondi sur des espoirs d’avancées dans les négociations et d’une porte de sortie diplomatique. Après 2 mois négatifs, les fonds Digital Stars finissent ainsi le mois en hausse et surperforment leurs indices de référence, portés par les secteurs des matières premières et de l’énergie plus présents en portefeuille. Les valeurs de croissance, dans la technologie (notamment les semi-conducteurs), la santé ou les industrielles, se sont également redressées, rattrapant une partie des excès baissiers réalisés durant la chute des marchés ; et ce malgré la hausse des taux d’intérêts. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de +2%, contre +0.8% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine mars à +2.7% contre +0.8% pour le MSCI Europe ex UK NR.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +1.7% contre -0.7% pour le MSCI EMU NR. Ce fonds qui applique une politique ESG renforcée a obtenu le label ISR en mars.
Les rebalancements effectués en mars sont de nouveau influencés par le conflit en Ukraine. Le modèle a ainsi principalement intégré des valeurs dans les matières premières et l’énergie et dans une moindre mesure des titres défensifs (alimentaire et télécoms). Nous vendons des valeurs de la santé, le COVID n’étant plus une préoccupation majeure des investisseurs, ainsi que certaines financières exposées à la crise ukrainienne.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les industrielles, les matières premières, la technologie et les financières. La surexposition sur les matières premières augmente à 6%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et les « Utilities ». Le Royaume-Uni reste la première pondération à 15.5%, en diminution, devant l’Allemagne à 14.8% et la Suède, renforcée à 11.7%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +3.9% en mars, surperformant nettement le MSCI Europe Small Cap NR à +0.7%. Les titres du portefeuille dans leur ensemble, se sont bien comportés, notamment grâce aux publications. Sans surprise, l’énergie, bien représentée dans le fonds, ressort en tête des secteurs sur le mois. Les titres de la technologie ont aussi montré des performances remarquables.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur l’énergie, ainsi que les matériaux et les services aux collectivités. Les ventes ont principalement concerné la technologie et l’industrie, et dans une moindre mesure la santé et la finance.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans la technologie et l’énergie, et sous-pondéré dans l’industrie, l’immobilier et les médias. Le Royaume-Uni (très sous-pondéré) est le premier poids du fonds à 18.7%, devant la Norvège à 13.3% devenue le pays le plus surpondéré suite à la poussée de l’énergie.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -2.1% en mars, sous-performant nettement le MSCI USA NR à +3.5%, et le MSCI USA Small Cap NR à +1.2%. Le marché US a été dominé par les secteurs de l’énergie et des services aux collectivités, tous deux absents du fonds. Les pires contributions sectorielles se retrouvent parmi nos plus grosses surpondérations, comme la distribution spécialisée, ou la construction, ou encore les banques.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la consommation discrétionnaire, les matériaux et les médias, et allégé l’industrie et la finance.
Le fonds est toujours surpondéré dans la banque, la consommation discrétionnaire et l’industrie, et sous-pondéré dans la technologie (logiciel), les médias et la pharma. Les pétrolières restent sous-représentées dans le fonds à cause de leur utilisation de méthodes d’extractions non-conventionnelles qui sont interdites dans le fonds.
Vers une nouvelle guerre des changes pilotée par les Banques Centrales ?
01 avril 2022
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine fait passer au second plan un changement majeur opéré depuis le début de l‘année : le passage à l’acte de certaines grandes Banques Centrales et la mise en place d’une politique monétaire volontairement moins accommodante que par le passé. Après la hausse de 25 points de base des taux directeur par la Banque d’Angleterre (Bank of England) le 3 février dernier (passé de 0,25 % à 0,5 %), la Fed a ainsi opéré mi-mars une augmentation de son principal taux directeur similaire à celle de la Banque d’Angleterre le mois précédent : +25 bp pour le porter à 0,5 % désormais. À cette occasion, Jerome Powell a précisé que les hausses pourraient gagner en importance et qu’elles interviendront autant de fois que nécessaire… estimant que l’origine de l’inflation américaine était suffisamment endogène pour actionner le levier des taux.
D’un autre côté, la guerre en Ukraine a fondamentalement changé la nature de l’inflation sur le Vieux Continent : d’une énergie chère (inflation conjoncturelle), nous sommes passés à une énergie rare (inflation structurelle) puisqu’il va falloir se priver à court et moyen termes des approvisionnements russes (pour rappel, le gaz russe représente 19 % de la consommation en gaz de l’UE et le pétrole russe, 16 %). Or cela fait déjà 9 mois que l’objectif d’inflation à 2 % de la BCE a été dépassé, précisément en raison de la hausse des prix de l’énergie. En février, la hausse des prix à la consommation s’est ainsi établie à +5,9 % (en variation annuelle) et le problème va logiquement s’aggraver. De la sorte, la BCE considère selon différents scénarios que l’inflation s’établira entre +5,1 % et +7,1 % cette année… Et l’institution monétaire européenne a également revu ses prévisions de croissance à la baisse à +3,7 % pour la zone euro en 2022 (contre +4,2 % précédemment). Mais dans la mesure où le conflit russo-ukrainien semble s’enliser, les prévisions seront inévitablement revues à la baisse dans les mois à venir.
L’asymétrie de comportement des Banques Centrales ne sera pas anodine sur l’évolution du marché des changes dans les mois à venir, amenant un surplus de volatilité sur les actifs internationaux.
Le meilleur exemple nous est donné par le Japon, avec une chute du Yen conséquente de -6 % depuis le début de l’année et de -17 % depuis début 2021. La monnaie japonaise réatteint désormais son plus bas de 2015 et de 2007. La raison est simple : le positionnement clair de la Banque Centrale japonaise est de poursuivre sa stratégie de soutien inconditionnel de l’économie en général et du gouvernement en particulier, en poursuivant ses interventions sur les marchés et en maintenant les taux à un niveau écrasé. L’écart de taux en résultant dégrade l’attractivité du yen pour les investisseurs internationaux, qui préfèrent se tourner vers des zones comme le Royaume-Uni et surtout les Etats-Unis, qui font de la lutte contre l’inflation une priorité et ont déjà enclenché un processus clair de remontée des taux.
Côté micro, la saison de publication du T4 2021 s’est terminée sur une très bonne note. En effet, la progression des bénéfices du S&P 500 s’est établie à +31,5 % (contre seulement +21,2 % attendus en fin d’année dernière par le consensus fourni par FactSet). Soit le 4ème trimestre consécutif affichant une progression des bénéfices supérieures à 30 %, du jamais vu depuis la période allant du T4 2009 au T3 2010 ! On notera tout de même qu’au T4 2021, le consensus n’a été battu que de 8,2 % en agrégé alors qu’au cours des 5 dernières années, les entreprises le battaient en moyenne de 8,6 %. Cela constitue selon nous le signe avant-coureur de la disparition de la tendance observée au cours des précédents trimestres de flux très importants de surprises positives sur le front de la microéconomie dès le début d’année 2022.
Finalement, dans un contexte où le différentiel de croissance devrait s’accentuer entre les Etats-Unis et l’Europe, avec comme conséquence une microéconomie mieux orientée outre-Atlantique que sur le Vieux Continent et un taux de change plus favorable au dollar, nous estimons que les conditions sont désormais réunies pour que les marchés actions américains surperforment à nouveau les marchés actions européens à court et moyen termes.
Le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label ISR
30 mars 2022
Chahine Capital, l’un des pionniers européens de la gestion quantitative Momentum appliquée à des stratégies actions long-only, annonce la labellisation ISR de son fonds actions européennes Digital Stars Eurozone.
Digital Stars Eurozone est un fonds actions de la zone Euro de toutes capitalisations créé en octobre 2018. Sa labellisation ISR atteste, auprès des épargnants et des investisseurs professionnels, de la mise en œuvre d’une méthodologie robuste d’investissement socialement responsable (ISR) qui aboutit à des résultats mesurables et concrets.
Créé en 2016 par le ministère de l’Economie et des Finances, le label ISR est attribué pour une durée de trois ans renouvelable, sous le contrôle de trois organismes d’audit certifiés par le Comité Français d’Accréditation (Cofrac) : Afnor Certification, EY France et Deloitte.
Digital Stars Eurozone se donne deux objectifs dans cette démarche :
-Limiter l’impact des investissements en termes environnemental, social et de gouvernance (ESG) ;
-Favoriser les entreprises les moins exposées aux risques ESG en tenant compte de leurs capacités à gérer ces risques.
Le processus de sélection ESG de Chahine Capital note les entreprises sur la base du risque réputationnel ESG tel qu’établi par le prestataire spécialisé RepRisk, sur la base des ESG Risk Rating et du Carbon Risk Rating de Sustainalytics, et comprend des exclusions sectorielles et normatives.
À quoi s’attendre sur les actions européennes ? – Zoom Invest
20 mars 2022
Retrouvez le Talk marchés avec Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital et Léonard Cohen, Président chez Ginjer AM.
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La lettre de gestion
Février 2022
10 mars 2022
Ce début d’année 2022 restera longtemps gravé dans nos mémoires. Il est en effet rare qu’une telle succession d’évènements puisse être observée durant une période aussi courte. Alors que le mois de janvier voyait les taux se tendre fortement en anticipation de la normalisation monétaire, provoquant la 2e plus puissante rotation de style (en faveur de la Value) observée depuis 2003, l’invasion russe de l’Ukraine a brutalement rebattu les cartes. Dans ce contexte les indices actions se sont repliés (MSCI Europe NR -3.0%, MSCI USA NR -3.0%) et la rotation en faveur des secteurs cycliques s’est interrompue. Même s’il est à ce stade hasardeux d’anticiper l’évolution du conflit, il est important de faire un point sur la situation fondamentale des indices dans l’hypothèse où une porte de sortie serait trouvée. La prime de risque des actions européennes s’établit à 6.9%, un niveau très généreux comparé à la moyenne historique sur 20 ans de 5.0%. Par ailleurs, les banques centrales sont désormais dans l’obligation de reporter la normalisation monétaire et la détente de 0.50% du taux 2 ans allemand montre que les investisseurs ne s’y sont pas trompés. Enfin, d’importants supports techniques décennaux tels que les sommets de 2000 et 2007 en Europe sont désormais très proches, ce qui milite en théorie pour un renforcement de la classe d’actif à ces niveaux dans une optique moyen/long terme.
Dans cet environnement difficile les fonds Digital Stars finissent février 2022 en baisse. Les taux d’intérêts poursuivant leur hausse en début de mois, les valeurs « croissance » ont de nouveau souffert. Puis l’invasion Russe de l’Ukraine a impacté très négativement le secteur financier et industriel, quand les secteurs de l’énergie et des matières premières bondissaient. Les taux d’intérêt ont alors très nettement reflué. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -5.2%, contre -3.0% pour le MSCI Europe NR. Le « drawdown » relatif du fonds est similaire à ce qu’il avait connu en 2014 et en 2018. Plus généralement, durant les 23 ans d’existence de Digital Stars Europe, toute période de 5 ans glissants a connu un tel « drawdown » relatif. Le fonds s’est ensuite ajusté et a comblé ce retard, en suivant strictement le modèle quantitatif. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine février à -5.4% contre -4.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -6.5% contre -5.2% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en février ont été très influencés par la rotation sectorielle du mois de janvier et par la crise en Ukraine. Les momentums forts sont les titres qui ont passé favorablement ces deux périodes. Le modèle a ainsi principalement intégré des valeurs dans les matières premières et dans une moindre mesure des « utilities » et des titres défensifs (alimentaire, télécoms). Nous continuons à sortir des valeurs « croissance » et stoppons l’intégration de financières, très impactées par la crise Ukrainienne.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les industrielles la technologie et les financières et le devient sur les matières premières sur lesquelles l’exposition augmente de 3.2%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et les « Utilities ». Le Royaume-Uni reste la première pondération à 18.7%, devant l’Allemagne à 13.4% et l’Italie à 12.2%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -3.5% en février, surperformant légèrement le MSCI Europe Small Cap NR à -3.9%. Sans surprise, l’énergie, bien représentée dans le fonds, affiche les meilleures performances sur le mois.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a continué à renforcer les banques, ainsi que les matériaux et l’alimentaire. Les ventes ont principalement concerné la santé (notamment en Suède), l’industrie, et dans une moindre mesure les médias, les loisirs et la technologie.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans la technologie, et sous-pondéré dans l’immobilier et les médias. Le Royaume-Uni (très sous-pondéré) est le premier poids du fonds à 19.2%, devant l’Italie (très sur-pondérée) à 13.2%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -1.1% en février, surperformant nettement le MSCI USA NR à -3.0%, mais restant en retrait du MSCI USA Small Cap NR à +1.0%. Les plus gros contributeurs se trouvent parmi les titres des secteurs de la santé et de l’industrie. Mais c’est la technologie qui a permis de creuser l’écart avec le marché, notamment grâce aux semiconducteurs et au logiciel.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé les matériaux et la santé, et allégé la technologie, les médias et l’industrie.
Le fonds est surpondéré dans la banque, l’industrie et la consommation discrétionnaire, et sous-pondéré dans la technologie, les médias et la santé. Les pétrolières restent sous-représentées dans le fonds à cause de leur utilisation de méthodes d’extractions non-conventionnelles qui sont interdites dans le fonds.
Point Macro – Février 2022
05 février 2022
La Chine face à de multiples vents contraires en 2022
05 février 2022
En hausse de +8,1 % sur l’ensemble de l’année 2021, la croissance du PIB réel de la Chine a de quoi faire pâlir d’envie la quasi-totalité des pays industrialisés. Mais ce chiffre masque une réalité moins rose : la fin d’année a été marquée par un fort ralentissement, la croissance du 4ème trimestre n’ayant atteint que +4 %, soit son niveau le plus faible depuis de très nombreuses décennies, hors période de Covid bien entendu. Faut-il s’en inquiéter ? Oui et non. À y regarder de plus près, cette fin d’année 2021 est plutôt conforme à la tendance de long terme de la croissance chinoise, en lente diminution depuis le début de la décennie passée et qui traduit l’inéluctable convergence de la croissance chinoise vers celles des autres grandes zones économiques. Pour autant, au-delà de cette problématique structurelle de baisse de la croissance potentielle, la Chine doit également faire face à de nombreux risques de court terme, plus conjoncturels mais qu’il convient de ne pas sous-estimer, à l’image de l’endettement du secteur privé (la crise des promoteurs immobiliers en est l’illustration parfaite), des tensions sociales qui parcourent désormais le pays ainsi mais aussi de la reprise en main brutale du pouvoir économique par le pouvoir politique.
La principale cause d’incertitude économique mondiale à l’heure actuelle réside dans la bulle d’endettement du secteur privé en Chine, qui, si elle explosait, serait susceptible de faire littéralement dérailler le pays et créer un effet domino à l’échelle mondiale. Il faut dire que les chiffres donnent le tournis : officiellement, l’endettement des entreprises chinoises s’élevait déjà à 139,1 % du PIB en 2020, mais le système de financement de l’économie demeurant opaque dans l’Empire du Milieu, il est probable que ce chiffre sous-estime la réalité …
Sur le plan monétaire, l’année 2022 sera marquée par le découplage des politiques occidentales et chinoise. La Chine n’ayant aucun impératif de lutte contre l’inflation, au contraire des États-Unis ou même de la zone euro (même si une inflation durablement forte ne constitue toujours pas notre scénario central à l’heure actuelle pour la première économie mondiale), elle va donc privilégier le soutien de son économie domestique par des baisses de taux d’intérêt… soit l’exact opposé des États-Unis !
Les défis structurels de la Chine nous poussent encore à préférer les actifs occidentaux en 2022. Si la sous-performance des indices asiatiques a été très marquée en 2021 (-35 % entre février et la fin décembre), elle devrait toutefois être moins intense en 2022, de nombreux facteurs négatifs ayant déjà été intégrés dans les cours. Mais le manque de visibilité nous incite à nouveau à préférer le couple rendement/risque des actifs occidentaux par rapport aux actifs chinois.
Même si la tendance de croissance bénéficiaire du T4 2021 est bien moindre qu’au cours des précédents trimestres, la saison de publication des résultats qui a commencé depuis la mi-janvier (un peu plus du tiers des sociétés du S&P 500 ont aujourd’hui publié) est très bien orientée. En effet, la progression des bénéfices du S&P 500 est attendue à +24,3 % pour le 4ème trimestre (contre +21,4 % en fin d’année dernière lors de notre précédente publication). De plus, 78 % des sociétés qui ont publié ont surpris positivement (soit un peu plus que la moyenne au cours des 5 dernières années, à savoir 76 %). On notera tout de même que pour le moment, le consensus n’a été battu que de 4,0 % en agrégé alors qu’au cours des 5 dernières années, les entreprises le battaient en moyenne de 8,6 % ! Le rythme des révisions traduit donc pour la première fois depuis de nombreux trimestres un optimisme moins marqué.
Notre modèle d’évaluation indique que les marchés actions américains semblent désormais légèrement sous-valorisés. Une hausse de l’ordre de 7/8 % est envisageable dans nos deux scénarios. Pour faire simple, les marchés actions américains pourraient réatteindre leurs précédents niveaux mais ne devraient pas reprendre une marche haussière durable (ils devraient osciller, faisant la part belle aux stratégies de stock-picking capables de générer de l’alpha). En zone euro, notre modèle d’évaluation nous indique que les actions européennes sont aujourd’hui sous-cotées en fonction de l’évolution des taux (en cas de slow recovery, les taux tendront inévitablement vers 0). Le potentiel d’appréciation est légèrement plus élevé qu’aux Etats-Unis et est de l’ordre de +12 % à +15 % dans l’ensemble des scénarios envisagés. Nous continuons donc de surpondérons les actions européennes par rapport aux actions américaines.
La lettre de gestion
Janvier 2022
31 janvier 2022
Les indices actions entament 2022 par un premier mois de baisse et un regain de volatilité (MSCI Europe NR -3.2%, MSCI USA NR -5.7%). Cela tranche radicalement avec 2021. Aux États-Unis, il faut remonter au « krach Covid » de mars 2020 pour trouver trace d’une telle contre-performance mensuelle des indices actions. En parallèle, d’importants écarts sectoriels et stylistiques ont pu être observés des 2 côtés de l’Atlantique, prolongeant une rotation en faveur de la « Value » initiée en septembre dernier. En Europe, l’écart de performance mensuel constaté entre le style « Visibilité/Qualité » et le style « Value » est de 14.5%. Depuis 2003, seul le mois de novembre 2020 au moment de la découverte des vaccins, avait mis au jour de tels écarts selon nos indices propriétaires de style. Cette rotation se justifie par la prise de conscience du caractère non transitoire de l’inflation et de l’inflexion désormais moins accommodante de la Fed, et dans une moindre mesure de la BCE. Elle vient aussi corriger, encore très partiellement, une configuration fondamentale dans laquelle les écarts de valorisation entre les différents segments du marché apparaissent excessifs au regard des observations historiques.
Après une année 2021 exceptionnelle où les performances auront dépassé 30%, les fonds Digital Stars finissent Janvier 2022 en baisse significative. La violente rotation sectorielle a eu un impact négatif sur les valeurs momentum, en particulier sur les sociétés de la technologie, des technologies médicales et des équipements de santé. Les sociétés à fort PE et à forte croissance détenues en portefeuille ont souffert de la hausse des taux sur fond de craintes de survalorisation, et cela n’a pas été suffisamment compensé par nos valeurs cycliques. Ce n’est bien sûr pas la première fois que nous subissons une telle baisse attribuable à un phénomène de retour à la moyenne et le fonds a prouvé historiquement sa capacité d’adaptation et de récupération. Les taux se stabilisant en fin de mois et la période d’annonce de résultats débutant, nous avons observé alors une certaine normalisation des marchés. Les fonds ont pu durant la dernière semaine rattraper une petite partie de leurs sous performances. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -10.2%, contre -3.2% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine janvier à -9.5% contre -4.8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -8% contre -3.5% pour le MSCI EMU NR.
S’il est difficile de dire si la tendance « value » va se poursuivre, l’impact sur les signaux de momentum était suffisamment fort pour avoir une influence immédiate sur les derniers rebalancements effectués en janvier. Le modèle a quasi exclusivement intégré des titres « value », principalement des valeurs financières et a réduit l’exposition aux secteurs de la technologie et de la santé.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les industrielles et la technologie (malgré la baisse de l’exposition), et le devient sur les financières sur lesquelles l’exposition augmente de 4%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et les « Utilities ». Le Royaume-Uni reste la première pondération à 19.5%, devant l’Italie à 12.7% et l’Allemagne à 11.5%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -12.1% en janvier, sous-performant le MSCI Europe Small Cap NR à -6.8%. La rotation de style en cours a particulièrement affecté les titres de la technologie et de la santé. Les secteurs gagnants du mois sont celui de l’énergie, de la banque et de l’assurance.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a nettement renforcé les banques, ainsi que les utilities et l’alimentaire, et nettement réduit la santé et la technologie.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans la technologie, et sous-pondéré dans les matériaux et l’immobilier. Le poids de la Suède est ramené à 17.2%, juste derrière le Royaume-Uni (18.7%), toujours très sous-pondéré.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -13.4% en janvier, sous-performant nettement le MSCI USA NR à -5.7%, et le MSCI USA Small Cap NR à -8.0%. La violente rotation de style enclenchée fin 2021 s’est poursuivie dans un marché orienté à la baisse, au détriment des valeurs cycliques et croissance. En particulier ce sont nos valeurs de la distribution/habillement, les semi-conducteurs et les plateformes de prêts qui ont le plus souffert du retournement.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a nettement renforcé la banque, et allégé la distribution de détail.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la banque, l’industrie (transport) et la consommation discrétionnaire, et sous-pondéré dans la technologie, les médias et la santé.
Bourse : les fonds de Chahine Capital brillent de mille feux – Le Revenu
15 janvier 2022
Le principal produit de la gamme, Digital Stars Europe, a gagné 321% en dix ans. Le directeur des investissements, Julien Bernier, nous confie son approche des marchés et ses anticipations pour 2022.
Affichant un encours désormais supérieur au milliard d’euros, le fonds historique de Chahine Capital, Digital Stars Europe, a confirmé l’an passé des performances exceptionnelles, sur courte et sur longue période.
Roi du quantitatif : Chahine Capital fait le point sur sa gestion – Gestion de Fortune
10 janvier 2022
Société créée il y a 23 ans par Jacques Chahine, l’inventeur du Consensus des analystes, Chahine Capîtal est une plutôt discrète. Elle n’en offre pas moins des fonds performants !
Charles Lacroix, directeur général, et Julien Bernier, directeur des investissements, ont présenté lors d’un webinaire les caractéristiques de la gestion de Chahine Capital. Cette société originale rachetée en 2017 par Iris Finance est basée au Luxembourg, à Paris et à Francfort. Elle emploie 19 personnes et gère 1,9 Md€ d’actifs, soit un quasi-doublement en un an ! Elle a créé la Sicav Digital Funds en 1998 et fait figure de pionnière de la gestion quantitative « momentum » appliquée aux stratégies actions.
3 scénarios pour 2022… – boursier.com
07 janvier 2022
Découvrez l’interview de Julien Bernier, Directeur des investissements chez Chahine Capital, réalisée par boursier.com.
Boursier.com : Comment avez-vous traversé 2021 chez Chahine Capital ?
J.B. : L’année 2021 a été une année exceptionnelle pour Chahine Capital avec des performances absolues remarquables : +30,7% pour le fonds Digital Stars Europe, +33,9% pour le fonds Digital Europe ex-UK, +37,9% pour Digital Stars US Equities. En relatif aussi, la performance est appréciable puisque nos fonds surperforment nettement leurs indices de références. C’est la troisième année consécutive de performance et surperformance fortes.
Bilan 2021/Perspectives 2022 – Patrimoine 24
07 janvier 2022
Retrouvez l’analyse du Bilan de 2021 et les Perspectives de 2022 livrée par Vincent Colin, Responsable des Partenariats et Stéphane Levy, Stratégiste-Responsable de l’Innovation chez Chahine Capital.
L’année 2021 touche à sa fin, quels ont été les faits marquants de celle-ci pour Chahine Capital ?
L’année 2021 a effectivement été marquante dans le développement de Chahine Capital, avec notamment l’arrivée en février de notre nouveau Directeur Général, Charles Lacroix, anciennement Directeur du développement et Membre du comité d’investissement du pôle Architecture ouverte et Solutions d’investissement chez Rothschild & Co Asset Management. Il a donc succédé à François Garcin, parti à la retraite après 15 ans chez Chahine Capital.
Alexandra Pichou a également rejoint l’équipe en mars 2021 en qualité de chargée de communication afin d’améliorer la visibilité de Chahine Capital, mais aussi dans le but de moderniser notre identité visuelle par la mise en place d’une nouvelle charte graphique, de nouveaux supports de communication et la refonte du site internet qui verra le jour tout début 2022.
Notre équipe de gestion s’est également élargie avec l’arrivée de Coumba-Gallo Touré au mois de juin en tant qu’assistante de gestion et analyste ESG afin de développer notre démarche responsable et l’obtention de différents labels pour nos fonds afin de répondre à la demande croissante de nos investisseurs.
L’année 2021 chez Chahine Capital aura surtout été marquée par une très forte accélération de sa collecte nette puisque celle-ci est passée de +22M€ en 2020, à plus de 400M€ en 2021.
Les excellentes performances des fonds depuis le début de l’année 2019, la délivrance d’une surperformance de presque 20 % en 2020, la capacité de notre modèle à s’adapter à différentes configurations de marché et à performer sur le long terme ont définitivement convaincu les investisseurs de la pertinence de l’approche « momentum » des modèles quantitatifs de Chahine Capital, même s’il faut bien sûr garder en tête que les performances passées ne présagent pas des performances futures et que la durée d’investissement recommandée de nos fonds actions, par nature volatils, est de 5 ans au moins.
2022 : est-il réellement possible de normaliser les politiques monétaires ?
05 janvier 2022
L’année passée aura été marquée par le revirement de la politique monétaire américaine. Durant toute l’année 2021, l’économie mondiale est restée suspendue aux lèvres de Jérôme Powell dont le discours a progressivement évolué vers la fin d’une politique monétaire restée très accommodante (120 Mds $ d’achats d’actifs par mois) jusqu’à l’automne. À cette période, la Fed a commencé à considérer que l’inflation serait potentiellement plus forte et durable que prévu, après de longs mois au-dessus de +5 % en glissement annuel : en novembre, les prix à la consommation ont progressé de +6,8 % sur un an et ceux de la production, de +13,6 % ! Le tapering a ainsi débuté au 4ème trimestre 2021 par une première réduction du rythme du programme d’achats de l’ordre de -15 Mds $ par mois. À partir de janvier, la réduction sera doublée, permettant à la Fed de stopper l’augmentation de son bilan dès la fin du trimestre, pavant ainsi la voie à une remontée des taux d’intérêt… si tout se passe bien.
Jusqu’à l’été 2021, l’inflation au sein de la zone euro est demeurée inférieure à la cible de 2 %, facilitant grandement les prises de position de Christine Lagarde. Mais à partir de septembre, les prix à la consommation ont commencé à grimper puis à rapidement accélérer pour atteindre en novembre +4,8 %, ce qui constitue potentiellement un record sans précédent pour l’union monétaire européenne depuis sa création ! Les prix à la production avaient quant à eux progressé de +21,9 % le mois précédent… Evidemment, un tel contexte a rendu le positionnement de la BCE plus difficile à défendre, alors même que son homologue américain annonçait un changement de cap. Malgré cela, Christine Lagarde reste quasiment inflexible, convaincue par des ventes aux détails encore poussives (+0,9 % en octobre 2021 en GA).
En Chine, la crise des promoteurs immobiliers continue d’inquiéter la sphère économique en ce début d’année. Il faut dire qu’en 2021, les investisseurs ont lourdement pénalisé le surendettement des principaux groupes chinois cotés : les cours d’Evergrande, de Kaisa et de Shimao ont ainsi respectivement chuté de -89,3 %, -75,3 % et -76,7 % sur l’ensemble de l’année passée. Somme toute, cela reste très amplement éloigné de leurs indices de références :
-23,5 % pour le MSCI Chine et -11,7 % pour l’indice Hang Seng. Ce facteur de risque s’ajoute à un déséquilibre de plus en plus frappant des fondamentaux macroéconomiques du pays, entre une demande intérieure qui s’affaisse et un commerce extérieur à la réussite toujours éclatante. Fort heureusement pour l’Empire du Milieu, ses exportations se sont très bien comportées, avec +30 % en 2021, compensant en partie le manque de dynamisme de la demande intérieure. Mais attention, cela rend aussi la Chine d’autant plus dépendante de ses bonnes relations avec ses partenaires économiques, dans un contexte toujours tendu au niveau international. Cela rend la tâche ardue à Xi Jinping, qui devra peut-être modérer son discours politique (sur le leadership mondial, la souveraineté de Taïwan, etc.) s’il ne veut pas fragiliser son modèle économique, très dépendant en ce moment du commerce extérieur. Reste à savoir s’il le fera, car cela serait en profonde contradiction avec l’objectif d’autosuffisance développé dans le programme Made in china 2025 et au travers du concept de « Prospérité commune ». Sous bien des aspects, la Chine reste ainsi un point d’interrogation pour 2022, bien loin du moteur incontesté que le pays a joué depuis désormais 20 ans pour l’économie mondiale.
Côté micro, l’année 2021 restera dans les annales. En effet, les estimations de croissance bénéficiaires pour le S&P 500 sur l’année (en attendant la saison de publication du 4ème trimestre) sont de +45,1 % ! Soit la plus forte croissance bénéficiaire annuelle jamais enregistrée depuis que FactSet a commencé à diffuser ces données en 2008 (le précédent record était de +39,6 % pour l’année 2010 à la suite de la crise des subprimes) ! Il en va de même concernant le chiffre d’affaires des sociétés du S&P 500 : en agrégé, la croissance estimée pour 2021 est de +15,8 % contre un précédent record de +10,6 % en 2011.
Les effets de base ayant désormais disparu, nous devrions à nouveau tendre vers des rythmes de progression plus « normaux » en 2022, rendant les bonnes surprises micro moins systématiques. Notre modèle d’évaluation indique que les marchés actions américains semblent au juste prix, tandis que les actions européennes apparaissent sous-cotées en fonction de l’évolution des taux (en cas de slow recovery, les taux tendront inévitablement vers 0). Le potentiel d’appréciation de +7 % à +15 % est atteint dans l’ensemble des scénarios envisagés.
Point Macro – Janvier 2022
05 janvier 2022